Il est un homme de confiance de Nicolas Sarkozy, qu'il a rencontré en 1993 lors de la prise d'otage de l'école de Neuilly[2]. Nicolas Sarkozy le surnommait affectueusement « Panda » à cause de ses cernes sombres[1]. Bien qu'ayant atteint l'âge de 65 ans, il est maintenu en poste grâce à une modification législative[4].
Accueilli fraîchement par certains élus de la Seine Saint-Denis au début de son affectation dans ce département, en particulier des élus de gauche inquiets de voir un «superflic» nommé préfet, il se fait progressivement apprécier. Claude Bartolone, ancien président du conseil général de ce département, devenu par la suite président de l'assemblée nationale, dit de lui : « Il a changé depuis son arrivée. Je crois qu'il est tombé amoureux de la Seine Saint-Denis ». Stéphane Gatignon, membre d'Europe Écologie et maire de Sevran, affirme : « Il s'est ouvert avec les années, mais il est resté flic »[5].
Christian Lambert est « admis à faire valoir ses droits à la retraite » à compter du 6 juin 2013 par décret du 2 mai 2013 publié au Journal officiel de la République française (JORF) du dimanche 5 mai 2013[1]. Bien que réputé ami de l'ancien président de la République, Christian Lambert devient chargé de mission du Ministre l'Intérieur Manuel Valls sur les zones de sécurité prioritaires[6] après son remplacement par Philippe Galli[7].
En novembre 2015, il devient directeur de la sûreté à la SNCF[8], fonction qu'il assure jusqu'en mai 2017[9].
↑ ab et cWilliam Molinié, « Seine-Saint-Denis : Le préfet va prendre sa retraite », page 2 in 20 minutes (sur papier), édition de Paris, n° 2464 du lundi 6 mai 2013.