Après ses études de commerce, il s'est inscrit à l'école de gendarmerie. En tant que gendarme, il est devenu membre du Groupe Diane[1], une unité d'élite, où il a été formé pour combattre le banditisme et le terrorisme.
À la fin des années 1970, Chris Bonkoffsky est actif dans le milieu du carnaval de Termonde. Il est vice-président de l'association De Tijlvrienden[2].
Dans les années 1980, il est sanctionné à la suite d'un incident de tir à Zaventem et muté à la brigade d'Alost.
Fin 1992, il se marie mais son épouse le quitte trois mois plus tard. Il divorce officiellement en 1998. Sa femme a déclaré qu'il était déjà dépendant à l'alcool à ce moment-là[3]. En 2001, à l'occasion de la réforme de la police, il est muté à la police communale d'Alost où il travaille jusqu'à sa retraite en 2011[4].
Bonkoffsky meurt le 14 mai 2015 à Alost sans enfants[5].
Tueries du Brabant
La Justice belge le suspecte d'avoir été le Géant des Tueries du Brabant lors de la seconde vague d'attentats en 1985[6],[7]. Son nom était déjà cité dans le dossier judiciaire. Il se serait confessé à son frère quelques instants avant sa mort [8].
Un ami de jeunesse qui le connaissait pendant la période des attentats, l'a décrit comme étant « extrêmiste et (...) militariste. »[9] Selon lui, Bonkoffsky aurait dit : « Il faudrait faire un coup d'état et le pouvoir devrait retourner chez nous ». Un des motifs possibles des crimes des tueries du Brabant serait une tentative de coup d'état[10],[11].