La commune s'étend sur 1 341 hectares ; son altitude varie entre 310 et 584 mètres[2].
Hydrographie
La Sioule borde la commune à la frontière départementale.
Transports
Le territoire communal est traversé par les routes départementales 116 (reliant Ébreuil à Nades), 284 (vers Lalizolle) et 915 (reliant Ébreuil à Menat)[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 799 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Chouvigny est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (48,8 %), forêts (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), terres arables (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province du Bourbonnais[14],[15].
Depuis le , afin que les arrondissements du département « correspondent à une meilleure cohérence administrative et [à une] adaptation aux bassins de vie », la commune est retirée de l'arrondissement de Montluçon pour être rattachée à celui de Vichy[17].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2022, la commune comptait 230 habitants[Note 1], en évolution de +4,55 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Chouvigny ne compte aucun édifice ou objet classé ou inscrit aux monuments historiques.
Château de Chouvigny (à ne pas confondre avec le château de Chouvigny, situé dans le même département, mais dans l'ancienne commune de Givarlais). Château du XIIIe ou XIVe siècle, restauré vers le milieu du XXe siècle qui se dresse dans la vallée de la Sioule, composé d'une enceinte établie en enfilade derrière un donjon polygonal flanquant[22].
Château
Le château.
Remparts.
Intérieur.
Roc Armand, dans les gorges de la Sioule, en amont de Chouvigny.
Jacques Beyssade (1963-), banquier, conseiller du commerce extérieur de la France, adjoint au maire de Chouvigny depuis 2014. Après une carrière internationale dans la finance, il a racheté le château de Chouvigny pour en faire une résidence secondaire.
D'argent au mont de sinople sur une mer d'azur issante de la pointe, le mont surmonté d'un château de gueules ouvert d'argent et ajouré de sable, accompagné en chef de deux fusées de gueules ; la mer étant surchargée d'un écusson de gueules à la bande d'or, à la bordure de vair.
Chouvigny sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN2-84494-199-0)
↑Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 46 (cf. Chouvigny).