À partir de 1920, Élisabeth Brasseur fonde à Versailles la Chorale féminine de l'église Sainte-Jeanne d'Arc, qui devint mixte par la suite et prit le nom de Chorale Élisabeth Brasseur en 1943[1]. Cette formation devait devenir l'une des plus illustres formations chorales d'après-guerre, en participant à de nombreux concerts, et en créant des œuvres de compositeurs francophones, comme Une Cantate de Noël d'Arthur Honegger[1], créée à Bâle en 1953[2], ou en exécutant le Psaume XLVII de Florent Schmitt[1] en sa présence, et auquel elle confiait : « Comment peut-on chanter cela et ne pas se fondre ? »[3].
À sa mort en 1972, c'est Catherine Brilli qui devait prendre la direction de la Chorale.
Période contemporaine
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L'ensemble porte désormais le nom de Chœurs Élisabeth Brasseur et se produit depuis septembre 2002 sous la direction d'Antoine Sebillotte après avoir été dirigé par Michel Aunay durant vingt ans.
Créations
Parmi les premières auditions que la chorale Brasseur donna, on peut citer :
Salut solennel, pour orchestre, chœurs et solistes, création salle Pleyel en 1951 avec l'orchestre des Concerts Lamoureux et la chorale Elisabeth Brasseur, dir. J.B. Mari, avec Maurice Duruflé à l'orgue[9].
Francis Poulenc : Sécheresses, Chorale Élisabeth Brasseur, Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, dir. Georges Tzipine
Disque Pathé-Marconi-EMI, nov. 1953 — ces deux enregistrements réédités en 2004 (EMI Classics, Les Rarissimes de Georges Tzipine)
Arthur Honegger : Une cantate de Noël, avec Maurice Duruflé (orgue), Pierre Mollet (baryton), Chorale Élisabeth Brasseur, Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, dir. Georges Tzipine
Disque Pathé-Marconi-EMI, fev. 1954 réédité en 2004 (EMI Classics, Les Rarissimes d'Arthur Honegger)