Née en 1995 à Chilly-Mazarin[1], Chloé Wary grandit dans cette ville de l'Essonne[1] et elle est diplômée en illustration du lycée technique d'arts appliqués Auguste Renoir, à Paris[2]. Elle élabore un projet de fin d'études sur les droits des femmes en Arabie saoudite, dont celui de conduire un véhicule, qui est publié chez Steinkis en 2017 sous le titre Conduite interdite[3]. L'auteure déclare avoir eu l'idée de cet ouvrage en lisant un livre de témoignages, Révolution sous le voile, de Clarence Rodriguez[4].
À la suite d'une commande de Insula Orchestra à la maison d’édition Steinkis, Chloé Wary illustre un dépliant sur la compositrice Louise Farrenc (1804-1875). Cette première rencontre avec la musique classique conduit à la réalisation de son troisième album, Beethov sur Seine[10].
En 2020, elle commence à développer Dream Team, un jeu de plateau inclusif, féministe et familial qui se déroule comme une partie de foot. Le jeu est édité par La Ville Brûle[11].
En 2023, la municipalité de Champigny sur Marne lui commande une fresque murale de 23 mètres, le long d'un parking. Des jeunes de la ville collaborent avec elle au projet dans le cadre d'une « journée participative »[2].
En 2024, dans le cadre du festival international de la bande dessinée d'Angoulême, elle est l'une des 4 invités de l'exposition collective de création « Ligne(s) de départ », du 25 au 28 janvier, avec Lisa Blumen, Nina Lechartier et Jérémy Perrodeau[2],[13].
Nomination pour le Prix Bédélys 2019 dans la catégorie des meilleures bandes dessinées hors Québec en langue française pour Saison des roses[18].
Notes et références
↑ ab et cÈve Beauvallet, « Chloé Wary, portrait d’une jeune fille en feutres », Libération, (lire en ligne)
↑ ab et cFrédéric Potet, « Chloé Wary, autrice de BD : « Je suis liée de manière organique à mes personnages, des femmes battantes » », Le Monde, (lire en ligne)
↑« Les Saoudiennes inspirent la dessinatrice », Ouest-France, .
↑ a et bChloé Wary (int.) et Pascale Pineau-Deciron, « Se confronter à la réalité », Le Courrier de l'Ouest, .
↑Pierre-Louis Käppeli, « Mettre un personnage féminin un peu rebelle dans l'univers du foot permettait de bousculer tous les stéréotypes », Caviar Magazine, , Pages 42 et 43