De septembre 2016 à octobre 2017, Chloé Morin travaille pour l'entreprise Ellafactory. Début 2017, elle devient directrice de l'observatoire de l'opinion de la fondation Jean Jaurès ; elle quitte ce poste en février 2020. En juin 2018, elle devient directrice de projet pour l'entreprise Ipsos. Elle quitte ce poste également en février 2020 pour cofonder avec Marie Le Vern le cabinet de conseil en opinion Societing et en devenir la directrice générale[1],[5].
Dans Les Inamovibles de la République, elle dénonce ce qu'elle considère comme une prise de pouvoir des hauts fonctionnaires sur le corps politique, représenté par les ministres, et souligne le risque que cela pose pour la démocratie[6].
Dans son ouvrage de 2022, On a les Politiques qu'on mérite, elle défend l'idée que les Français seraient trop exigeants avec les personnalités politiques, ce qui pourrait être contre-productif en entraînant le départ des plus honnêtes. Elle trace d'eux des portraits jugés plus humains que ceux offerts par la presse[7].
Selon Mediapart, qui recense son essai Quand il aura vingt ans, l'autrice « prétend alerter, depuis le camp progressiste, sur les "dérives" de la "pensée intersectionnelle". Mais son argumentation est accueillie avec gourmandise par la réacosphère, trop contente de voir ses obsessions légitimées »[8].
Elle est la compagne du journaliste Jean-François Achilli, présentateur de l'émission Les Informés sur France Info dans laquelle elle intervient régulièrement jusqu’en avril 2022[10].
Avec Daniel Perron, Être vieux : relégation ou solidarité ?, Éditions de l'Aube/Fondation Jean Jaurès, coll. « Monde en cours », , 94 p. (ISBN978-2-8159-4148-8, OCLC1237812785).
Le Populisme au secours de la démocratie ?, Gallimard, coll. « Le débat », , 176 p..