Encouragée alors qu'elle participe à une master class donnée par Mady Mesplé, soprano française, Chloé Chaume décide de sa vocation. Elle effectue ses études musicales au conservatoire Hector Berlioz à Paris, puis celui de Gabriel Fauré dans la classe de Michèle Command[1].
Elle se forme ensuite au travail de la scène dans la classe d’art lyrique de Joëlle Vautier puis de Pierre Catala.
Dans ce même théâtre et la même année, elle sera Julia dans Passionnément d'André Messager, avec l'Orchestre symphonique région Centre-Tours[4].
L’année suivante, toujours à l’Opéra de Tours et avec le même orchestre, elle est Frasquita dans Carmen de Bizet, dans une mise en scène de Gilles Bouillon[5].
À l'Auditorium des Arts et Métiers de Paris, elle est Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart, avec l'Orchestre symphonique et lyrique de Paris.
En 2015, elle intègre la distribution de deux opus du Triptyque de Puccini (Il trittico) mis en scène par Paul-Émile Fourny à Tours, sous la direction de Jean-Yves Ossonce et l'Orchestre Symphonique Région Centre-Tours. À cette occasion elle porte le costume de Nella[6].
La Cenerentola de Jérôme Savary fait escale à l'Opéra de Tours en 2016. On retrouve Chloé Chaume en Clorinda, accompagnée de la soprano catalane Carol Garcia, sous la direction de Dominique Trottein[7].
Elle prend le rôle de Musetta dans La Bohème en version de concert dans des églises parisiennes, puis ce sera le rôle de Violetta dans La traviata à l'Auditorium des Arts et Métiers de Paris avec les chœurs de Vox Opera, sous la direction de Loïc Mignon, et l'Orchestre symphonique et lyrique de Paris, sous la direction de Romain Dumas.
Faust de Gounod, mis en scène par Nadine Duffaut ouvre la saison 2018 de l’Opéra-Théâtre de Metz, et celui de Reims, où l'on retrouve Chloé Chaume dans le rôle de Marguerite, sous la direction musicale du chef belge Cyril Englebert[10].
Elle participe cette année-là à la représentation d'un opéra comique rare d'Émile Paladilhe, L'Amour africain, monté par la Compagnie de l'Oiseleur au Temple du Luxembourg à Paris. Elle y tient le rôle de la comtesse de Beaulieu [11].
Elle chante en duo à Musiques en fête 2018 avec Salvatore Adamo (Laisse mes mains sur tes hanches), l’orchestre régional Avignon-Provence et l’orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur, dirigé par Didier Benetti. Cette soirée-là, elle interprète l'air « Il faut partir » de La Fille du régiment de Donizetti et est également Liu dans l'air « Non Piangere Liu » de Turandot de Puccini.
Chloé Chaume retrouve en janvier 2019 le rôle de Marguerite dans la production de Faust de l’Opéra royal de Wallonie, sous la direction de Patrick Davin[13]. Puis en mai à l'Opéra de Nice sous la direction musicale de Giuliano Carella[14].
Elle est cette même année à nouveau à Musiques en fête, où elle chante "O mio babbino caro" du Gianni Schicchi de Puccini.
En 2020, elle incarne la Comtesse Almaviva dans Les Petites Noces, au Théâtre des Champs-Élysées[15]. Elle participe à la création mondiale du Messie du peuple chauve du compositeur Eric Bretonpar l'Opéra Grand Avignon[16].
L'année suivante, elle est invitée en juillet à la 34e édition du festival de musique symphonique Un violon sur le sable de Royan[17].
Parmi les récitals qui ponctuent sa saison, elle est invitée en octobre 2022 au Festival international de musique symphonique d'Alger, où, avec la pianiste Célia Oneto-Bensaid, elle représente la France avec des airs de Massenet, Offenbach et Bizet notamment [22].
Chloé Chaume clôt l'année 2022 et ouvre la suivante avec Franz Lehar, dans le rôle de Nadia de l'opérette La Veuve joyeuse. C'est à l'Opéra de Saint-Etienne, sous la direction musicale de Laurent Touche et dans une mise en scène de Jean-Louis Pichon [23],[24].
La soprano débute dans le rôle de Sylvabelle de l'opérette L'Auberge du Cheval Blanc du compositeur autrichien Ralph Benatzky, en mars 2023 au Théâtre du Casino Barrière à Toulouse [25] puis au Pin Galant à Bordeaux [26].