Le ligand diazote n'est pas réduit par le borohydrure de sodium NaBH4 en solution aqueuse[7]. Presque toutes les réactions connues pour ce composé sont des réactions de déplacement. Les halogénures de pentaamine(halogène)ruthénium(II) peuvent être produits en traitant le [Ru(NH3)5N2]2+ avec des sources d'halogénures[5] :
Le [Ru(NH3)5N2]2+ forme également le complexe symétrique [(NH3)5Ru–NN–Ru(NH3)5]4+[8],[9].
Notes et références
↑Ce composé est plus souvent écrit avec un seul « m » dans la littérature bien qu'il s'agisse d'une ammine et devrait donc être orthographié « chlorure de pentaammine(diazote)ruthénium(II) », avec deux « m ».
↑(en) A. D. Allen et C. V. Senoff, « Nitrogenopentammineruthenium(II) complexes », Chemical Communications (London), no 24, , p. 621-622 (DOI10.1039/c19650000621, lire en ligne)
↑(en) J. E. Fergusson, J. L. Love et Ward T. Robinson, « Crystal and molecular structure of dinitrogenpentaammineosmium(II) chloride, [Os(NH3)5N2]Cl2, and related ruthenium complexes », Inorganic Chemistry, vol. 11, no 7, , p. 1662-1666 (DOI10.1021/ic50113a042, lire en ligne)
↑ ab et c(en) A. D. Allen, F. Bottomley, R. O. Harris, V. P. Reinsalu, C. V. Senoff et David W. Badger, « Pentaammine(nitrogen)ruthenium(II) Salts and Other Ammines of Ruthenium », Inorganic Syntheses, vol. 12, (DOI10.1002/9780470132432.ch1, lire en ligne)
↑(en) H. Taube, « Chemistry of ruthenium(II) and osmium(II) ammines », Pure and Applied Chemistry, vol. 51, , p. 901-912 (DOI10.1351/pac197951040901, lire en ligne)
↑(en) J. Chatt, R. L. Richards, J. E. Fergusson et J. L. Love, « The reduction of nitrogen complexes », Chemical Communications (London), no 23, , p. 1522-1523 (DOI10.1039/c19680001522, lire en ligne)