Le chlorure d'asoxime, ou HI-6, est une oxime utilisée conjointement avec l'atropine dans le traitement de certains empoisonnements aux organophosphorés, comme des pesticides[2] ou des agents innervants[3] de la « série G » (tabun, sarin, soman) et de la « série V » (VR, VX). Sa structure contient un résidu d'isonicotinamide et un autre d'oxime de nicotinamide liés par un pont éther. L'asoxime est utilisée généralement sous forme de dichlorure (2 Cl−), mais également sous forme de dimésylate (2 CH3SO3−). Elle peut être administrée en complément du diazépam pour traiter les convulsions résultant d'une exposition aux insecticides ou aux agent innervants organophosphorés.
↑(en) R. Kusic, D. Jovanovic, S. Randjelovic, D. Joksovic, V. Todorovic, B. Boskovic, M. Jokanovic et V. Vojvodic, « HI-6 in Man: Efficacy of the Oxime in Poisoning by Organophosphorus Insecticides », Human & Experimental Toxicology, vol. 10, no 2, , p. 113-118 (PMID1675101, DOI10.1177/096032719101000204, lire en ligne)
↑(en) Paul M.Lundy, Murray G.Hamilton, Thomas W.Sawyer et John Mikler, « Comparative protective effects of HI-6 and MMB-4 against organophosphorous nerve agent poisoning », Toxicology, vol. 285, no 3, , p. 90-96 (PMID21524678, DOI10.1016/j.tox.2011.04.006, lire en ligne)
↑(en) Miroslav Pohanka, Jakub Sobotka, Hana Svobodova et Rudolf Stetina, « Sulfur mustard induced oxidative stress and its alteration using asoxime (HI-6) », Interdisciplinary Toxicology, vol. 6, no 4, , p. 198-202 (PMID24678258, PMCID3945758, DOI10.2478/intox-2013-0029, lire en ligne)
↑(en) Miroslav Pohanka, Jaroslav Pejchal, Svatava Horackova, Kamil Kuca, Hana Bandouchova, Veronika Damkova et Jiri Pikula, « Modulation of ionising radiation generated oxidative stress by HI-6 (asoxime) in a laboratory rat model », Neuroendocrinology Letters, vol. 31, no 2, , p. 62-68 (PMID21187825, lire en ligne)