Le cheval en Bolivie (espagnol : caballo) provient d'introductions par les troupes de Pizarro, puis s'est répandu dans tout le pays.
Histoire
Des fossiles de chevaux sauvages datant de la Préhistoire ont été retrouvées sur tout le continent américain, mais le cheval disparaît environ 10 000 ans av. J.C., peut-être sous la pression de la chasse des populations humaines[1]. De nombreux fossiles d'équidés datés du Pléistocène ont été retrouvés à Tarija, et attribués au genre Onohippidium[2],[3].
L'espèce est réintroduite sur le continent américain par des explorateurs et des colons européens sous sa forme domestique, au XVe siècle[1]. Le cheval domestique arrive vraisemblablement en Bolivie avec les conquêtes de Francisco Pizarro, qui arrive à Tumbes en 1531 avec 187 hommes et 37 chevaux, ou bien 200 cavaliers, les chiffres pouvant varier en fonction des sources[4],[5]. Le cheval est ensuite adopté par plusieurs tribus indigènes de Bolivie[6].
En 2012, la population chevaline en Bolivie est estimée à 463 775 têtes, ce qui représente 0,79 % de la population chevaline mondiale[7].
La base de données DAD-IS indique la présence de cinq races de chevaux en Bolivie : le Criollo des hautes-plaines (Criollo Altiplánico), le Criollo oriental, le Pantanero, le Sunicho ou poney bolivien, et le Quarter Horse[8].
Le Sunicho est utilisé pour la selle, le bât et la traction légère[9].
Maladies et parasitisme
Une étude épidémiologique a été menée sur le virus du Nil occidental, transmis par les moustiques ; 59,4 % de 160 chevaux boliviens sont séropositifs à ce virus[10].
Culture
Notes et références
↑ a et b(en) Nora Bowers, Rick Bowers et Kenn Kaufmann, Mammals of North America, Houghton Mifflin Harcourt, (ISBN978-0-618-15313-8, lire en ligne), p. 172.
↑Bruce J. Macfadden, « Pleistocene horses from Tarija, Bolivia, and validity of the genus †Onohippidium (Mammalia: Equidae) », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 17, no 1, , p. 199–218 (ISSN0272-4634, DOI10.1080/02724634.1997.10010964, lire en ligne, consulté le ).
↑María T. Alberdi et José L. Prado, « Comments on: Pleistocene horses from Tarija, Bolivia, and validity of the genus Onohippidium (Mammalia: Equidae), by B. J. MacFadden », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 18, no 3, , p. 669–672 (ISSN0272-4634, DOI10.1080/02724634.1998.10011094, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Peter Mitchell, Horse Nations: The Worldwide Impact of the Horse on Indigenous Societies Post-1492, OUP Oxford, (ISBN978-0-19-100882-5, lire en ligne).
↑(en) Maurizio Mazzei, Giovanni Savini, Annapia Di Gennaro et Fabio Macchioni, « West Nile Seroprevalence Study in Bolivian Horses, 2011 », Vector-Borne and Zoonotic Diseases, vol. 13, no 12, , p. 894–896 (ISSN1530-3667, DOI10.1089/vbz.2013.1323, lire en ligne, consulté le ).
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453)..