Le chemin de Boudou est une voie publique, long de 734 mètres. Il naît en se séparant du chemin des Izards, au niveau du carrefour qui se forme entre ces deux voies et le chemin de Rispet, et connu comme le carrefour de la Croix-des-Izards. Il marque la limite entre les communes de Launaguet, à l'ouest, et de Toulouse, à l'est. Son parcours, orienté au nord-est, est d'une largeur irrégulière, entre 6 et 10 mètres.
Le chemin de Boudou est parcouru et desservi dans sa dernière partie, entre la rue des Sables et la limite communale de Launaguet, par la ligne de bus26, qui permet de rejoindre la station Borderouge, sur la ligne de métro. Il se trouve également proche du chemin des Izards, parcouru par la ligne de bus 41, et de la route de Launaguet, parcourue par la ligne de bus 60.
Le chemin de Boudou tient son nom d'une métairie, à Launaguet, qui était déjà désignée sous ce nom au milieu du XVIIIe siècle (actuel no 21 chemin de la Palanque). Il ne se rencontre cependant que depuis 1890[3] : aux XVIIe et XVIIIe siècles, c'était le chemin de la Grave. Cette appellation lui venait de la nature du sol du terroir de Lalande, composé de sable et de gravier (« grave », grava en occitan)[4]. D'ailleurs, vers 1900, une rue voisine prit le nom de rue des Sables pour la même raison[5]. Au XIXe siècle, le chemin fut connu comme le chemin Dortis[6] : une ferme de ce nom se trouvait au XIXe siècle sur le terroir des Sablettes, à Launaguet (emplacement de l'actuel no 31 allée des Sablettes).
Histoire
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Patrimoine et lieux d'intérêt
no 18 : ferme maraîchère. La ferme maraîchère, construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle, se trouve à l'angle de la rue Fabian, tracée seulement vers 1924 cependant. Elle se compose de plusieurs corps de bâtiment. Le corps de logis est bâti en brique, perpendiculairement au chemin de Boudou. La façade principale, orientée au sud, se développe sur sept travées et s'élève sur deux niveaux, séparés par un cordon : un rez-de-chaussée et un étage de comble, aéré par des ouvertures en losanges et deux fenêtres carrées fermées par des volets. L'élévation est surmontée d'une corniche moulurée[7].
no 34 : ferme maraîchère (deuxième moitié du XIXe siècle)[8].