Né à Cherchell, en Algérie, le , Charles-Georges Pouvreau est le fils de Joséphine-Augustine Pouvreau, née Baldy, et d'Omer-Georges Pouvreau, commerçant[1]. Il fait ses études au collège de Blida[2].
En 1924, il est rédacteur en chef de la revue La Vie algérienne, tunisienne et marocaine[5].
Œuvre
Sculpture
Vive la guerre, 1923, buste d’un aumônier militaire de la Grande Guerre mort, sortant de terre, très réaliste. Exposée au Salon des indépendants de 1926, l’œuvre provoque un scandale et est retirée sur ordre du préfet de police. Après une campagne contre la censure, elle est exposée au siège du Journal des mutilés et réformés à Paris[4]. Le modèle en plâtre patiné (sans le barbelé d'origine) est conservé à Paris au musée de l'Armée, un exemplaire en bronze intitulé Vue la guerre se trouve à l'ossuaire de Douaumont[6].
↑ abcdefg et hBénédicte Bonnet Saint-Georges, « Le Musée de l’Armée acquiert un buste de Pouvreau-Baldy », La Tribune de l'art, (en ligne sur latribunedelart.com).
Charles Barbet, « Ch. de Pouvreau-Baldy », L'Afrique du Nord illustrée, (en ligne sur alger-roi.fr). — Une visite de l'atelier de l'artiste rue Berthelot à Alger.