La famille est originaire de Rome (Italie). C'est dans la propriété de la famille qu'aurait été trouvé le fameux groupe du Laocoon et dont l'ancêtre Felice fit cadeau au pape Jules II.
Un ancêtre émigré en France, valet du roi Louis XI, fut envoyé par le roi en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle à sa place. Il l'anoblit au retour et lui attribua les armes composées de neuf coquilles saint-jacques[2]. Ses descendants, Jean puis Pierre, achetèrent en 1577 la seigneurie de Coubertin, situé actuellement au domaine et château de Coubertin à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. Jean (1592-1677), avocat en parlement, fut anobli par lettres en 1629[3].
Charles-Louis de Frédy de Coubertin est le fils de Bonaventure Julien de Frédy, baron de Coubertin (1788-1871), haut fonctionnaire de Napoléon Ier à Brême et Oldenbourg en Allemagne du nord, haut officier militaire dans l'armée de Louis XVIII, premier baron de Coubertin en 1821, et ensuite maire de Saint-Rémy-lès-Chevreuse jusqu'à sa mort en 1871.
Sa vie
Il nait le 22 ou 23 avril 1822, à Paris. Il est élève du peintre François Édouard Picot.
Tableaux dans de nombreuses églises de Paris et dans plusieurs musées de France[Lesquels ?] dont des peintures murales représentant les Saintes Litanies (1858-1860, restaurées en 2014) dans l'église paroissiale de Saint-Martin-de-Chevreuse[10] et dans celle de Loigny-la-Bataille.
↑Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN2-900791-21-9), p. 188.
↑Natalia Camps Y. Wilant, « Decoding Olympic History in a Painting by Charles de Coubertin », The International Journal of the History of Sport, vol. 35, nos 17-18, , p. 1815–1827 (ISSN0952-3367, DOI10.1080/09523367.2019.1575812, lire en ligne, consulté le )