Georges Terlinden (1879-1912), marié avec Marie-Madeleine Davignon (1881-1962), dont postérité ;
Marthe Terlinden (1881-1978), mariée avec le baron Gaston de Béthune (1877-1966), dont postérité ;
Jacques Terlinden (1885-1978), marié avec Germaine Ectors (1894-1970), dont postérité ;
André Terlinden (1888-1945), marié avec Madeleine (des barons) Hainguerlot (1895-1964), dont postérité ;
Étienne Terlinden (1891-1914), mort pour la Belgique.
En 1906 il épousa Marguerite Orban de Xivry (1885-1912), fille du sénateur Edmond Orban de Xivry avec laquelle il eut trois enfants. En 1915 il épousa Elisabeth Verhaegen (1889-1982), fille du député Arthur Verhaegen, avec laquelle il eut six enfants. Il est à l'origine d'une nombreuse progéniture.
Il devient docteur en droit, en histoire, et en sciences politiques et sociales[4]. Chargé de cours dès 1907, il obtient un poste de professeur à l'université de Louvain, occupant de 1918 à 1952 les chaires d'histoire moderne et d'histoire contemporaine[5]. Auteur prolifique, sa bibliographie comprend plus de huit cents titres de livres et d'articles.
En 1928, il publie un essai sur la formation de la nationalité belge sous le titre « La Formation de la Nationalité Belge » aux éditions La Pensée Catholique à Liège, un mouvement lié à l’éditeur rexiste de Louvain[6],[7].
Il fut l'un des chefs d'orchestre de l'action pro-franquiste en Belgique. Son engagement politique durant l'entre-deux-guerres pour une société européenne idéale, fondée sur l'Église catholique romaine, en fait un militant actif contre le bolchévisme et les mouvements modernes menaçant les équilibres de la société occidentale[8]. Ses liens étroits avec la maison impériale de Habsbourg dont il s'efforça d'adoucir l'exil en Belgique lui valent d'être fait chevalier de la Toison d'or par Otto de Habsbourg-Lorraine en 1954. Belgiciste, proche du roi Léopold III, poids lourd de la Légion nationale[9], premier mouvement fasciste belge, et ami intime de l'homme fort de l’extrême droite francophone d'après-guerre Marcel de Roover, il s'est opposé à tous les mouvements nationalistes visant à diviser la Belgique[10]. La Légion nationale est un mouvement essentiellement composée au départ d’anciens combattants de la Grande Guerre. Sur le plan idéologique, surtout à partir du moment où l’avocat Paul Hoornaert en prend la direction (1924), La Légion défend les principes d'un nationalisme belge pointu, l’autoritarisme, le corporatisme, le mépris envers les partis démocratiques traditionnels « qui divisent la Nation » et surtout démontre son extase envers le fascisme italien[11].
Henri Haag, « Le vicomte Charles Terlinden », Bulletin de la Commission royale d'Histoire, t. 150, , p. 75-80.
Henri Haag, « Terlinden, Charles », Nouvelle Biographie Nationale, Bruxelles, Académie royale de Belgique, t. 3, , p. 323-325.
Lionel Baland, « Fernand Desonay : des C.A.U.R. au maquis des Ardennes Belges », Bulletin d'information du Centre liégeois d'histoire et d'archéologie militaires, Liège, Centre Liègeois d'Histoire et d'Archéologie Militaire/CLHAM, no 137, , p. 63-66.
↑Guy Zelis (dir.), Les intellectuels catholiques en Belgique francophone, Presses universitaires, UCL, , p. 53
↑Henri Haag, « Le Vicomte Charles Terlinden (1878-1972) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 50, no 3, , p. 1061–1069 (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Marie Cauchies, « Y a-t-il une nation belge ? », dans Belgitude et crise de l’État belge, Presses de l’Université Saint-Louis, coll. « Collection générale », (ISBN978-2-8028-0372-0, lire en ligne), p. 171–175
↑Lionel Balaend, La Légion nationale belge. De l'Ordre nouveau à la Résistance, Nantes, Ars Magna, coll. « Le devoir de mémoire », (ISBN978-2-38356-032-6)