Charles Marie Swyncop, né à Bruxelles le , est le fils de Pierre Swyncop, cordonnier, et de Catherine Éverard. Il est le frère cadet et élève de Philippe Swyncop (1878-1949). Il est également l'époux de l'artiste-peintre Andrée Marie.
Comme son frère Philippe, il se rend dans les années 1920 et 1930 à de multiples reprises en Espagne et y représente les paysages et les monuments. De même, il y brosse de nombreuses scènes quotidiennes et portraits de beautés espagnoles. Il est également peintre de natures mortes.
Après la Première Guerre mondiale, Charles Swyncop participe à de nombreuses expositions : notamment à la Maison d'Art moderne à Bruxelles en 1920, au Cercle Artistique de Bruxelles, à la galerie Charlet, à la galerie Kodak et au Salon triennal de Gand en 1933.
Swyncop était membre du groupe d'artistes « La Lierre » et a participé aux expositions annuelles du groupe (entre autres le 30e salon en 1935-1936 à la Galerie de la Toison d’Or à Bruxelles). Parmi les autres membres du groupe, on retrouve : Alfred Bastien, Julius Brouwers, Louis Clesse, Henri De Clerck, Raymond De Meester , Albert Geudens, Charles Gouweloos, Paul Masui, Pierre Theunis et Jean Van Looy.
Charles Swyncop est considéré comme un postimpressionniste. Il utilise des coups de pinceau subtils et spontanés rappelant les fauves français. Ses vues colorées sur la mer reflètent les influences d'Henri Matisse et d'André Derain[5].