Charles Sénard naît le dans le quartier Saint-Clair à Caluire-et-Cuire. Il est le fils de Jean Nicolas Sénard, bijoutier, et de Marie Joséphine Requien, tailleuse.
En 1893, il est élève de l'École des beaux-arts de Lyon, dans la classe de Castex-Desgranges. Il effectue un tour de France pour achever sa formation. Il devient un peintre à la mode dans les années 1910[1]. Il est décorateur, graveur, illustrateur, il peint et dessine des figures, des allégories. Il se distingue par la composition de natures mortes et de bouquets de fleurs. Il grave dans plusieurs techniques de l'estampe, notamment l'eau-forte et la gravure sur bois[1].
Il épouse Antonia Vallet, institutrice, le à Vénissieux[2].
En août 1914, il est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale ; il est réformé pour cause de bronchite au bout d'un mois[3]. À cette époque, sa peinture d'inspiration symboliste prend une inspiration dramatique et pessimiste[1].
En 1925, il rejoint le groupe des Ziniars. Il fait partie des fondateurs du Salon du Sud-Est[4] dont il devient le premier président, et le reste jusqu'en 1933[5].
Il est membre de la commission d'achat en 1932-1933, puis il est nommé conservateur du musée des Beaux-Arts de Lyon en 1933, soit quelques mois avant sa mort[5].
Il meurt le à son domicile du 68, cours d'Herbouville à Caluire[7].
↑Acte de décès, sur archives.rhone.fr, Archives du Rhône.
Annexes
Bibliographie
Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN2-87629-222-X), p. 302-303.
Alain Vollerin, Marjolaine Nardone et Charles Gourdin, Les Ziniars : La vocation de la modernité, Lyon, Mémoire des Arts, coll. « Groupes et Mouvements », , 115 p. (ISBN2-912544-15-7), p. 108-111.