Pierre-Nolasque Bergeret présente pour la première fois le tableau au Salon de 1808 (no 20 du livret de l'exposition)[1]. L'artiste présente un extrait de Félibien dans le livret de l'exposition pour expliquer le sujet de l'œuvre :
« Le Titien étant occupé à faire le portrait de Charles-Quint, laissa tomber un de ses pinceaux ; l’empereur daigna le ramasser et le lui rendre. Vivement touché de cette marque d’honneur, ce grand peintre dit à l’Empereur en se prosternant : Sire, je ne suis pas digne d’avoir un serviteur tel que vous ; à quoi Charles-Quint répondit : le Titien mérite d’être servi par des Césars[1]. »
Bergeret a également peint la Mort de Titien récemment redécouvert au musée de Montargis[2].
Notes et références
↑ a et b« Charles-Quint et le Titien », notice d'oeuvre, sur Salons et expositions de groupes, 1673-1914, Musée d’Orsay / Institut national d’histoire de l’art (consulté le ).
↑Jacques Foucart, Musée du Louvre : Nouvelles acquisitions du Département des peintures, 1983-1986, vol. 2, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1987, p. 168.
Bibliographie
Théodore Ricaud, Le Musée de Peinture et de Sculpture de Bordeaux de 1830 à 1870, Bordeaux, Brière, 1935, p. 61.
(en) Michael Levey, The Painter depicted : painters as a subject in painting, Londres, 1981, no 42, p. 49, repr. Dijon 1983, p. 85.
François Pupil, Le Style troubadour ou la nostalgie du bon vieux temps, Nancy, 1985, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 560 p. p. 431.
(pl) Marek Zgórniak, Pędzel Tycjana : francuscy malarze i krytycy XIX wieku wobec weneckiego Cinquecenta, Kraków, Instytut Historii Sztuki UWJ 1995, p. 118 et 125.
(en) Ting Chang, « “The Meeting” : Gustave Courbet and Alfred Bruyas », The Burlington magazine, vol. 38, no 1122, sep. 1996, p. 588-589.
Nadeije Laneyrie-Dagen, Pierre Wat, Philippe Dagen, Le Métier d’artiste : peintres et sculpteurs depuis le Moyen Âge, Paris, 1999, p. 78.