Fils de Pierre Monot, marchand, et de dame Françoise-Elise Rasse, Charles Monot naît le à Moux-en-Morvan (Nièvre)[2].
Dès 1853, il soigne les malades du choléra, à Paris (1853) puis en Haute-Saône (1854) et dans le Doubs (1857).
Maire bonapartiste de Moux (1860-1870), puis de Montsauche-les-Settons (Nièvre) (1875-1914), il dénonce l'importance de la mortalité des enfants placés dans son canton et s'attaque à la pratique de la nourrice "sur lieu", critiquant les femmes qui, par appât du gain, partent à Paris et abandonnent leurs propres enfants[3].
On lui doit notamment, en 1872, une étude très remarquée : De la mortalité excessive des enfants pendant la première année de leur existence, ses causes et des moyens de la restreindre[4]. Il y dénonce notamment les dangers courus par le nouveau-né lors de sa présentation à la mairie et, plus encore, à son baptême, alors qu’il est transporté dans une église sombre, froide et humide, et se prononce en faveur d’un baptême à domicile[5].