Charles Lelong (archéologue)

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Charles Lelong
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charles Gabriel Lelong
Nationalité
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Charles Lelong, né le à Thiviers (Dordogne) et mort le à La Roche sur Yon en Vendée[1], est un archéologue et historien français.

Professeur agrégé d'histoire et de géographie au lycée Descartes à Tours puis maître-assistant à l'université François Rabelais de Tours il se consacre en parallèle à la conduite de chantiers de fouilles archéologiques sur de nombreux chantiers, dont deux édifices religieux martiniens majeurs de Touraine.

Biographie

Chantier de fouilles des abbatiales de Marmoutier.

Charles Lelong naît le à Thiviers (Dordogne)[2]. Après un passage par l'école normale primaire de Périgueux et un stage au cours complémentaire de Nontron, il devient en 1938 élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud.

Prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale de 1940 à 1943, il s'engage dans la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans sous le pseudonyme de Gabriel, après son retour de captivité en Prusse Orientale[3] de juillet à novembre 1944[2]. Professeur au lycée Jean-Baptiste-Say à Paris, il devient agrégé d'histoire et géographie en 1946[4] ; il arrive alors à Tours où il enseigne ces matières au lycée Descartes de Tours ; il est ensuite maître assistant en histoire de l'art et en archéologie à l'université François-Rabelais[3],[2].

En parallèle de ses activités d'enseignement, Charles Lelong se consacre à l'archéologie, avec de nombreux chantiers de fouilles en Touraine dont deux majeurs, la basilique Saint-Martin de Tours (1963-1973) mais surtout l'ancienne abbaye de Marmoutier (1976-1992) où il met, entre autres, en évidence la succession des églises abbatiales[5]. Il organise plusieurs expositions sur l'histoire médiévale de la Touraine[6].

Charles Lelong meurt à La Roche sur Yon le à l'âge de 86 ans[2].

Publications

Des listes partielles de publications de Charles Lelong sont diffusées par la Société archéologique de Touraine[7] et l'Académie de Touraine[8], la liste complète comportant 13 ouvrages et 92 articles[2].

L'importante documentation constituée par Charles Lelong au cours de ses études et travaux est conservée aux archives municipales de Tours[9], à la Société archéologique de Touraine et à la Société archéologique du Vendômois[10].

Distinctions

Décoration

Hommage

Huit ans après sa disparition, une allée est baptisée de son nom sur le site de l'abbaye de Marmoutier[3].

Références

  1. ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
  2. ↑ a b c d et e [Collectif], Dictionnaire des scientifiques de Touraine, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 414 p. (ISBN 978-2-86906-433-1), p. 272-273.
  3. ↑ a b et c Christophe Gendry, « Une allée Charles-Lelong à l'abbaye de Marmoutier », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).
  4. ↑ Couderc 2003, p. 10.
  5. ↑ Charles Lelong, « Bétons de sol et pavements de l'abbatiale de Marmoutier », Bulletin monumental, Société française d'archéologie, nos 150-1,‎ , p. 39-47 (DOI 10.3406/bulmo.1992.4397).
  6. ↑ Couderc 2003, p. 100.
  7. ↑ [Anonyme], « Bibliographie de M. Charles Lelong », Mémoires de la Société archéologique de Touraine, t. LXIV,‎ , p. 167-170 (ISSN 1153-2521).
  8. ↑ « Charles Lelong », sur le site de l'Académie de Touraine (consulté le ).
  9. ↑ Élisabeth Lorans et Thomas Creissen (dir.), Marmoutier, un grand monastère ligérien : Antiquité - XIXe siècle, Orléans, Ministère de la Culture et de la Communication, coll. « Patrimoines en région Centre », , 37 p. (ISSN 2271-2895), p. 2 de la bibliographie.
  10. ↑ « Fonds Charles Lelong », sur le site de la Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois (consulté le ).
  11. ↑ Couderc 2003, p. 9.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Mary Couderc, « In Memoriam Charles Lelong (1917-2003) », Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, t. XVI,‎ , p. 9-13.

Article connexe

Lien externe