Après avoir fait son droit, il prit le grade de docteur ès lettres en 1838, se fit recevoir agrégé des classes de philosophie en 1840, puis entra dans l'enseignement, fut chargé de conférences au collège Henri-IV, devint professeur de philosophie à Reims, au collège Stanislas (1842) et au collège Bourbon (1847). En 1849, il entra comme chef de cabinet au ministère de l'Instruction publique et des Cultes, devint ensuite chef du secrétariat (1850) et reçut deux ans plus tard l'emploi de chef de la division de comptabilité. Il fait partie des membres du 1er Conseil général[2] de L'Œuvre des Écoles d'Orient[3] le 25 avril 1856, plus connue actuellement sous le nom de l’Œuvre d’Orient[4]. L'Académie des inscriptions et belles-lettres l'a reçu, en 1863, au nombre de ses membres, en remplacement de Berger de Xivrey.
Charles Marie Gabriel Bréchillet Jourdain, qui a pris une part active à la fameuse loi sur l'enseignement du , loi proposée par M. de Falloux et qui a donné au clergé la haute main sur l'enseignement. M. Jourdain s'est attaché, dans la plupart de ses écrits, à allier la philosophie et la religion.
Charles Marie Gabriel Bréchillet Jourdain a donné de nombreux articles au Dictionnaire des sciences philosophiques, à la Revue de l’instruction publique, à la Revue contemporaine, etc. Enfin il a édité plusieurs ouvrages, notamment les Œuvres philosophiques d'Antoine Arnauld (1845), les Œuvres philosophiques de Nicole (1845), la Logique de Port-Royal (1854), le tome II des Œuvres d'Abailard (1859), etc.
Œuvres
Dissertation sur l'état de la philosophie naturelle en Occident, et principalement en France, pendant la première moitié du XIIe siècle (1838, in-8°), thèse de doctorat