Fils de Sarah Léontine Jullien et d'Antoine Édouard Foleÿ (1820-1901)[1],[2], un polytechnicien ayant servi dans la Marine comme médecin, voyageur, et ami d'Auguste Comte, de Charles Lewis Meryon(en) et de son fils, le graveur Charles Meryon[3], le jeune Charles Foleÿ évolue dans un milieu lettré, ouvert au monde, et tourné vers les arts. Il fait ses études aux lycée Condorcet et, très jeune, encouragé par son père, publie ses premiers contes à la Revue bleue[4].
La première apparition publique de Foleÿ remonte à l'année 1883, pour le théâtre, il présente des Saynètes, des vers mises en décor par Joseph Roy et Le Dimanche d’un bureaucrate.
Tout en poursuivant son activité pour la scène, il débute dans la fiction vers 1891, notamment pour l'éditeur Paul Ollendorff et L'Illustration, et entame ensuite, vers 1903, une carrière de critique à L'Écho de Paris, se montrant plus intéressé par les travaux de philosophie et d’histoire que par les romans[5].