Francatelli, d'origine italienne, naît à Londres en 1805 et étudie la cuisine en France. À son arrivée en Angleterre, il est employé successivement par divers nobles, devenant enfin chef au club de Crockford(en). Il quitte Crockford pour devenir chef cuisinier de la reine Victoria du au [2], puis retourne au club. Il dirige le Coventry House Club dès son ouverture le et jusqu'à sa fermeture le , et le Reform Club de 1854 à 1861. Il est directeur de l'hôtel St James, à l'angle de Berkeley Street et de Piccadilly, de 1863 à 1870. Il travaille comme chef de cuisine pour la famille princière de Galles à la Marlborough House de début 1863 à au plus tôt . De 1870 à 76, il est directeur de la taverne des francs-maçons(en)[3],[4].
Francatelli meurt à Eastbourne.
Bibliographie
Francatelli est l'auteur de The Modern Cook(en) (1845)[5], de A Plain Cookery Book for the Working Classes (1852), The Cook's Guide and Housekeeper's & Butler's Assistant (1861), et de The Royal English and Foreign Confectionery Book (1862).
A Plain Cookery Book for the Working Classes est réimprimé en 1993, avec ses publicités et son introduction originales.
Postérité
Critiques modernes
Clarissa Dickson Wright affirme que Francatelli apprécie « ses décorations en sucre élaborées. Il parle également de faire des perles, des oiseaux et des plumes avec du sucre pour décorer votre dessert ». Elle compare l'idée à un repas dans The Young Visiters deDaisy Ashford, et fait remarquer que si une décoration aussi délicate peut être très jolie, elle ne doit pas avoir beaucoup de goût[6].
Télévision
Dans Victoria, Charles Francatelli est joué par Ferdinand Kingsley. Dans la série, Francatelli travaille au palais pendant plusieurs années puis épouse Nancy Skerrett, la coiffeuse en chef de la reine[7], et le couple quitte le palais pour ouvrir son propre hôtel[8]. Dans la vraie vie, Francatelli n'a jamais épousé la coiffeuse en chef de la reine, dont le vrai nom était Marianne Skerrett[9].
↑Account books of the Lord Steward of the Royal Household for 1840–42, National Archive, Kew, refs. LS 2/66, LS 2/67 and LS 2/68
↑Colin Smythe, "Charles Elmé Francatelli, Crockford's and the Royal Connection" in Petits Propos Culinaires 101 (2014), pp. 42–67, and "Charles Elmé Francatelli, Additions & Supplementations" in Petits Propos Culinaires 102 (2015), pp. 100–118