Alexandre Joseph Paul Chomel, né le à Paris, est le fils de Martial Louis Chomel, attaché au cabinet du préfet de la Seine, chevalier de la Légion d'honneur (1853-1925) et de Jeanne Alexandrine Darnaud, institutrice communale (née en 1858)[2].
Il écrit d'abord sous son nom pour des revues comme La Lyre universelle où il publie la nouvelle Feuillets d'amour en 1903[3], la Revue mauve qui publie sa nouvelle Cloclo la blonde en 1904[4].
Après la guerre, il poursuit sa carrière littéraire sous le pseudonyme de Charles Escila, dont le patronyme est le palindrome du prénom Alice. En 1926, il est chargé de la rubrique du Mois littéraire à la nouvelle revue Mediterranea fondée par Paul Castéla[10] et écrit pour la revue Septimanie et La Pensée française. C'est pour cette dernière revue qu'il lance des enquêtes auprès des écrivains de son époque : Enquête sur la critique littéraire[11] (1925), Enquête sur les cabinets de lecture[12] (1926), Avons-nous encore des inspiratrices[13] (1926). Il y publie par épisodes son roman Si tu m'aimes… tues-moi à partir d'octobre 1925[14].
Chef du secrétariat aux affaires départementales de la Préfecture de la Seine[15], il est également secrétaire général de l'Amicale des anciens journalistes du front[16] dans les années 1930[17],[18], et secrétaire du groupement des Amis d'Harry Baur, acteur français victime des nazis en 1946[19].
↑Charles Ecila, Ton Amour est ma vie ! Valse lente, paroles de Alex Chomel et Charles Ecila, musique de Henri Piccolini, la Chanson parisienne, (lire en ligne)