Né d'un père professeur de collège, il fait ses études à Vannes, puis à Rennes et enfin à la Sorbonne. Comme beaucoup d'écrivains, il débute dans la littérature et la poésie. Il publie ses premiers sonnets en 1906 dans l'Hermine de Bretagne. Reçu à l'agrégation d'anglais en 1910, il enseigne à Nimes puis à Avignon où il se marie avec une jeune fille de Bollène. Nommé à Brest en 1911, il s'intéresse à Mallarmé et Mistral.
Que ce soit en tant qu'écrivain, journaliste ou critique, il a énormément écrit. Il était curieux de tout et de l'inhabituel et du mystérieux en particulier : l'argot, les amours de Napoléon, les religions, l'humour, la sorcellerie, l'affaire Seznec, l'Ankou, etc. En plus de grandes études littéraires qui lui ont pris des années de travail, il a publié des ouvrages sur certains de ces sujets. En un mot, on peut le considérer comme un humaniste du XXe siècle.
On lui doit notamment :
Napoléon par les écrivains, Paris, Hachette, 1921 ;
Sous le masque d'Alfred Jarry, les sources d'Ubu-Roi, Paris, Floury, 1922 ;
Gauguin et son temps, Paris, Bibliothèque des Arts, 1963.
Il a collaboré à plusieurs journaux tels que le Figaro, la Dépêche de Brest, le Télégramme, l'Est républicain et écrit dans de nombreuses revues dont Historia, le Figaro littéraire, la Revue des Deux Mondes, Connaissance des Arts, etc.
À sa mort, en 1965, il a légué aux Archives départementales du Finistère tous les documents qu'il avait amassé au cours de sa vie de fureteur : lettres, coupures de journaux, numéros de revues, notes manuscrites, etc. Ces dossiers représentent pas moins de 26 mètres linéaires.
Répertoire numérique de la sous-série 97J des Archives Départementales du Finistère - Fonds Charles Chassé, Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1968.