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Natif de Lisieux (Calvados), après avoir passé sa jeunesse à Crouttes (Orne) dans la demeure familiale dite « Le Prieuré Saint-Michel »[2], Charles Alexandre Coessin de la Fosse devient l'élève de François-Édouard Picot, puis de Thomas Couture à l'École des beaux-arts de Paris. Il gagne Paris pour sa première exposition au Salon de 1857. À compter de cette date, il y présentera son travail durant toute sa vie. Il peint surtout des scènes de genre, des batailles, des tableaux religieux, puis brossera des scènes mythologiques Il sera remarqué pour ses performances dans la composition et la couleur.
Nombre de ses toiles représentent les Chouans, telles L'Embuscade, ou des scènes de culte catholique comme Procession autour d'une croix en pierre. Le fait que son œuvre soit fortement marquée par la réaction à la République et le cléricalisme tient certainement de ses origines nobles, mais aussi de l'influence de ses mécènes. Il signe habituellement ses œuvres du simple nom de « Coëssin ».
Charles Alexandre Coessin de la Fosse obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1873 pour La Joueuse de tambourin. En 1882, il peint L'Embuscade, qui reste son œuvre la plus connue. Typique de son style, elle représente le combat des chouans contre les républicains. Il choisit de représenter un évènement local, visiblement mineur du conflit, qu'il dénomme en sous-titre « épisode de la chouannerie » et dont il ne montre ni le déroulement, ni la préparation, mais l'attente. Quelques insurgés ainsi que des paysans armés de leurs outils attendent leur heure dans le clair-obscur d'un petit chemin creux. La tension qui transparaît dans la toile ainsi que la force de la composition furent appréciées de la critique.
Au cours des années qui suivent, la peinture d'histoire tombe peu à peu en désuétude et Coessin de la Fosse n'expose plus au Salon. Plus aucune de ses toiles n'a été remarquée depuis 1890. Il meurt à Paris en 1910. Il demeurait au no 13 du boulevard Lannes, à Paris[3].
Bellier de la Chevagnerie, Dictionnaire des artistes
René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne
Les Artistes normands au salon de 1874
Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais de Champs-Élysées,
Notes et références
↑Archives de Paris, état-civil numérisé du 16e arrondissement, acte de décès No1009 de l'année 1910. Le peintre d'histoire meurt à son domicile 13 boulevard Lannes.