Ce chantier naval ouvre ses portes en 1893, à l'initiative du CentralienJean Laporte entouré du négociant Gaston Boulet[1] et de l'armateur Henri Prentout-Leblond[2].
Installé en bord de Seine, le chantier Laporte lance le Quevilly en 1897[3] et antérieurement le trois-mâts voilier Canrobert[4]. Le est lancé l'Élisabeth, trois-mâts barque.
Le pavillon des contremaîtres de la société maritime des pétroles est le seul témoignage matériel des chantiers. Réalisé par Auguste Perret, le pavillon est inscrit au titre des monuments historiques[6].
Les chantiers de Normandie : la construction navale à Grand-Quevilly : 1894-1986, de Biplan Productions, Centre de documentation du patrimoine (Haute-Normandie), 2000, CD-ROM
Le Chantier naval de Normandie : 1894 1994 (préf. Maryvonne Feuillet), Le Grand-Quevilly, école Cavaillès, , 40 p.
Michel Croguennec, 1893-1987, Les Chantiers de Normandie, Rouen/Darnetal/37-Tours, Petit à petit, , 261 p. (ISBN978-2-84949-136-2)
Frédéric David et Didier Mouchel (photogr. Louis Chesneau), La Seine-Maritime, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Il y a bientôt 100 ans », , 116 p. (ISBN2-84253-050-0), p. 22-23, 102
Jérôme Decoux, Rouen port de mer : Seine-Maritime, Rouen, Inventaire général, , 88 p. (ISBN2-910316-20-3), p. 58-67
Emmanuelle Real, Le Paysage industriel de la Basse-Seine : Haute-Normandie, Rouen, Connaissance du patrimoine en Haute-Normandie, , 263 p., broché (ISBN978-2-910316-33-4 et 2-910316-33-5), p. 76-83