Le Championnat de France de water polo masculin, dénommé Pro A depuis la création et la prise en charge de Ligue promotionnelle de water-polo (LPWP)[1] est une compétition annuelle, mettant aux prises les dix meilleurs clubs amateurs de water-polo en France.
Dans l'univers du water-polo français, le Cercle des Nageurs de Marseille se démarque comme le club le plus titré de l'histoire du championnat. Avec un impressionnant palmarès de 41 titres de champion de France, le club marseillais a su imposer sa domination sur la scène nationale depuis sa création.
À l'opposé, le club des Enfants de Neptune de Tourcoing revendique souvent un total de 46 titres. Toutefois, une analyse des archives fédérales révèle que leur 25ème titre a été remporté en 1939. De plus, en raison des interruptions causées par la Seconde Guerre mondiale, les éditions de 1940 à 1944 n'ont pas eu lieu. Les Tourquennois ont ensuite réussi à s'imposer lors des compétitions de 1945 à 1950, totalisant 6 titres supplémentaires, avant de décrocher des victoires en 1952, 1953, 1957 et 1964. Au total, ils comptabilisent ainsi 35 titres, ce qui les place en seconde position au palmarès du championnat de France de water-polo.
Cette clarification met en lumière la riche histoire du water-polo français, illustrant la rivalité entre ces deux clubs emblématiques et leur contribution au développement de ce sport dans l’Hexagone.
Historique
L'histoire du water polo français débute dans la région Nord-Pas-de-Calais. C'est en effet en 1895, et après plusieurs tentatives de codifications, que cette nouvelle activité aquatique traverse la Manche pour se produire pour la première fois dans la région lilloise. Dès lors, le water polo se développe et s'exporte dans le reste de l'hexagone.
L'édition 2019-2020, d'abord suspendue le 13 mars, est finalement annulée, le par la FFN, en raison de la pandémie de maladie à coronavirus. Par conséquent, le titre n'est pas attribué et il n'y a aucune relégation en division inférieure (la Pro B)[2].
Déroulement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Années 2000 et 2010
Dans les années 2000 et 2010, au terme d'une saison régulière de rencontres aller et retour entre chacun des clubs, ont lieu des séries éliminatoires :
les quatre premiers s'affrontent pour le titre de champion de France élite ;
du cinquième au huitième, une série de classement ;
le neuvième joue pour son maintien et en deux matches gagnant contre le deuxième du championnat de nationale 1 ;
le dixième est directement relégué en division nationale 1.
Jusqu'à la saison 2008-2009, la finale à quatre en un lieu et en deux jours sert à déterminer le vainqueur du championnat. À partir de la saison 2009-2010, les demi-finales et la finale sont jouées en deux matches gagnants ; le match d’appui se joue, si nécessaire, le lendemain du match retour.
Palmarès
Palmarès du Championnat de France organisé par l'USFSA
1 À la suite de plusieurs bagarres dans le bassin durant la saison, certains matchs sont annulés. La fédération décide alors de faire rejouer ces rencontres mais, après des plaintes, renonce simplement à décerner le titre national[5].
2 À la fin de la saison, Valenciennes et Marseille terminent premiers à égalité mais la Fédération française renonce à décerner le titre national par manque de règles prédéfinies mais également pour ne pas aggraver les tensions entre les deux clubs dont les confrontations ont donné lieu à des incidents[5].
Palmarès et statistiques
Le tableau suivant liste les clubs vainqueurs du championnat de France, le nombre de titres remportés et les années correspondantes.
À la suite de difficultés financières, le FNC Douai dépose le bilan à l'issue de la saison 2021-2022 et est rétrogradée en Nationale 1 pour la saison 2022-2023 sous un autre nom (Francs Nageurs Club de Douai) et sous une autre bannière. Le championnat comporte pour cette nouvelle saison que 9 équipes.
↑« L'équipe des Enfants de Neptune de Tourcoing est à nouveau championne de France de water-polo », Excelsior, no 6104, , p. 4 (lire en ligne, consulté le )
↑« Dernières nouvelles sportives », Excelsior, no 7217, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )