Dans les nuanciers, on trouve, en peinture pour la décoration chamois[1] ; en fil à broder 3856 chamois[2].
Histoire
Au XIXe siècle, Michel-Eugène Chevreul a entrepris de repérer les couleurs entre elles et par rapport aux raies de Fraunhofer. Chamois et Chamois-jaune sont des couleurs sur laine du fabricant Oudin, et figurent parmi les « noms de couleur le plus fréquemment usités dans la conversation et dans les livres », avec la cote, pour chamois, 2 orangé du 2au 6 ton, et pour chamois jaune4 orangé-jaune 3 ton[3]. Plus loin, il précise :
« Cette dénomination a trait à la peau du chamois passée en huile ou, autrement dit, en chamois.
La peau ainsi préparée n'est pas toujours de couleur identique dans toute la peau. J'ai distingué dans une même peau l'orangé-jaune 1,5/10 de rabat du 4 au 6 t., et le 1 orangé-jaune inclinant à l'orangé-jaune du 4 ton au 5 t.
Si on se rappelle (page 130) que des étoffes de laine de M. Oudin de Reims m'ont présenté, le chamois 2 orangé du 2 au 6 ton et le chamois jaune le 4 orangé-jaune 3 ton, on pourra admettre que le type de la couleur-chamois est l'orangé-jaune 1/10 5 ton. »
Voir aussi
Bibliographie
Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, (lire en ligne).
Henri Dauthenay, Répertoire de couleurs pour aider à la détermination des couleurs des fleurs, des feuillages et des fruits : publié par la Société française des chrysanthémistes et René Oberthür ; avec la collaboration principale de Henri Dauthenay, et celle de MM. Julien Mouillefert, C. Harman Payne, Max Leichtlin, N. Severi et Miguel Cortès, vol. 2, Paris, Librairie horticole, (lire en ligne), p. 325.