Inútil Paisagem, écrit par Aloísio de Oliveira et Antônio Carlos Jobim, est joué ici dans une version qui s'éloigne des rivages de la bossa nova pour rejoindre ceux de la musique classique : le morceau est un duo entre Spalding et Gretchen Parlato, qui chantent en anglais et en portugais, seulement accompagnées par la contrebasse de Spalding[3].
L'album est un succès critique, salué par The Guardian[4], The Times[7], The Strad[8], Rolling Stone[9], All About Jazz[3], The Absolute Sound[10], Daily Republic[11], Télérama[12], NPR[13]… Pour Thom Jurek (AllMusic), « Chamber Music Society est un cadeau plus sophistiqué qu'Esperanza, mais avec sa diversité musicale, son panache dans le style, son humour et son âme, c'est une écoute encore plus agréable[2] ». Pour Phil Wain (No Treble), Chamber Music Society est « l'album unique et magnifique d'une musicienne brillante[5] ».
Zachary Sniderman (Paste) est plus nuancé : tout en soulignant largement le talent de la musicienne, il regrette que l'album soit parfois un peu abstrait aux dépens de l'émotion[14].