Le château du Pin est situé à 3 kilomètres au nord-est de Lons-le-Saunier, dans le département français du Jura, au nord-est du bourg du Pin. Il domine les vallées de la Seille, du Doubs et de la Saône, sur une colline au sud du vignoble.
À partir du XVIIIe siècle, plusieurs propriétaires se succèdent, et le château devient entre autres une ferme.
En 1920, le baron Carlos de Watteville l’achète partiellement en ruine et entreprend de gros travaux de restauration entre 1923 et 1933 : reconstruction de l'enceinte et du logis, relèvement des tours et restauration du donjon.
Le château, entouré d'une enceinte polygonale, est flanquée de cinq tours semi-circulaires[note 2], trois d'entre elles étant accolées aux bâtiments, les deux autres, faisant partie de l'enceinte orientale, sont reliées par une courtine. Le château possède un imposant donjon, construit après 1252[3], doté de mâchicoulis et d'échauguettes d'angles ; il est accolé à la porterie. Celui-ci est de forme rectangulaire avec angles arrondis ; il mesure 20,14 mètres de long et 16 mètres de large[4]. Ses murs ont une épaisseur variant entre 2 et 2,80 mètres. L'intérieur compte cinq niveaux auxquels on accède depuis la cour centrale par une porte située à la hauteur du premier étage. La salle du 2e étage avec sa chapelle contiguë, était réservée à la famille seigneuriale.
Le corps de logis aux fenêtres à meneaux, comporte deux étages desservis par un escalier enfermé dans une tourelle polygonale hors œuvre, à l'angle sud du logis. Entre le corps de logis et le donjon se trouve la conciergerie, bâtiment restauré dans le style néo-médiéval.
le château proprement dit, en totalité, y compris les décors immeubles par destination ;
les vestiges de la basse-cour, actuel jardin, de la maison forte de la Chasnée, et du bourg, y compris les sols et les vestiges archéologiques qu'ils contiennent.
le donjon, l'enceinte, le corps de logis avec son escalier XVIe siècle (à l'exception des intérieurs restaurés au XXe siècle du corps de logis et des intérieurs de la maison du régisseur incluse dans le mur d'enceinte.
Galerie
Le château (côté ouest).
La cour intérieure.
Notes et références
Notes
↑Une intervention de l'abbé de Baume-les-Messieurs, Jean de Watteville, aurait empêché la destruction complète.
↑Les tours ouvertes à la gorge et percées de canonnières sont un ajout du XVe siècle, à la suite de la modernisation de la place[2].
↑Brigitte Colas, Deux campagnes de fouilles sur le site du château de Hubans (Nièvre), dans Chastels et Maisons fortes I - Actes des journées de castellologie de Bourgogne 1994-1998, CECAB, 2008, (ISBN978-2-9532-9941-0), p. 108.