Le château est construit en 1869, à l'emplacement duquel a été découvert en 1862, par Ernest Pillon, un grand nombre de sépultures de squelettes dont chacun portait une médaille de nolage[note 1] et qui atteste la présence d'une nécropole païenne gallo-romaine. À son emplacement, il existait auparavant un « castel gothique » appartenant à Jean-Claude Benoît du Sablon. La terrasse est réalisée au début du XXe siècle[2].
Pendant l'occupation, le commandement militaire allemand stationne au château[3].
En 1955, le parc du domaine est morcelé en trois lots sur lesquels sont édifiés trois autres constructions :
la résidence des Tourelles composée de deux petits immeubles comptant au total 12 appartements (1963)[4],[5] ;
la villa Haute-Rive (1959), bâtiment de style suédois ;
Le château lui-même, vendu par les héritiers de la famille Bournac, est restauré à la fin du XXe siècle-début XXIe siècle[6]. La gloriette, qui dépendait jusqu'en 1963 du château et qui domine l'ancien chemin de halage, se trouve aujourd'hui dans la résidence des Tourelles voisine. Elle a été restaurée en 1990[7].
↑ abc et dChristian Veillon, « Au bord du fleuve : 12 - Château de Bellevue (ou des Tourelles) », Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, no 23, , p. 37 (ISSN0981-0706).
↑Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin N° 35 (2018), pages 26,27.
↑Jusqu'en 1967, les militaires américains qui louaient certains appartements assuraient aux propriétaires une excellente rentabilité in Christian Veillon, Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale n° 23 : Au bord du fleuve : 12 - Château de Bellevue (ou des Tourelles), La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, , 66 p. (ISSN0981-0706), p. 37.
↑Le club des officiers militaires américains tenait ses réunions aux Tourelles in Sylvie Blanchet, Orléans et ses environs, 1950-1967 : La parenthèse américaine, Paris, L'Harmattan, , 246 p. (ISBN978-2-343-23473-1)
↑Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007,2016, 93 p.
↑Bulletin annuel du GHL chapellois n° 5 de mars 1988, article de Jacques Maviel (source : bulletin de la Société archéologique et historique du Loiret (1862).
↑Ernest Pillon, bulletin de la Société Archéologique et Historique d'Orléans, tome 4, années 1862-1867.
↑Quand M. Houry était propriétaire du château des Tourelles (vers 1900), il fit tirer, d'un champ qu'il avait acquis dans le [lieu-dit de] Vaussoudun, de la terre pour aménager des plates-bandes dans sa propriété. Il en résulta une excavation, toujours connue depuis sous le toponyme de "trou à Houry". In Robert Pillault, Fonds Robert Pillault : Origine des lieux-dits de La Chapelle, Archives départementales du Loiret, Cote J 270, .
Voir aussi
Bibliographie
Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007,2016, 93 p. (ISBN978-2-9529017-0-3).
Yvan de Verneuil, Le Loiret - Châteaux, manoirs et logis, Orléans, Patrimoines & Médias, , 399 p. (ISBN978-2-916757-38-4).
Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN0981-0706).
Sylvie Blanchet, Orléans et ses environs, 1950-1967 : La parenthèse américaine, Paris, L'Harmattan, , 246 p. (ISBN978-2-343-23473-1).