Le château de Rosanbo s'élève au-dessus de la vallée du Bô. D'où l'origine de son nom qui se dit en breton : roz an Bo, promontoire ou coteau (roz) sur le Bô[réf. souhaitée].
Alain, marquis de Rosanbo, ouvre le château au public en 1958[2].
Fondation
En 2007, Alain, marquis de Rosanbo, crée la fondation Alain de Rosanbo, qui est reconnue d'utilité publique en 2011. À la mort d'Alain de Rosanbo le 7 février 2016, c'est son épouse Francesca marquise de Rosanbo qui perpétue son œuvre et sa mémoire.
Liste des fonds microfilms déposés aux archives nationales
259 AP (173 Mi) Fonds Rosanbo, fonds Le Peletier.
260 AP et 261 AP (155 Mi et 161 Mi) Fonds Rosanbo, fonds Vauban I et II.
262 AP (174 Mi) Fonds Rosanbo, fonds d’Aunay.
263 AP (162Mi) Fonds Rosanbo, fonds Lamoignon Malesherbes
Architecture
Le château de Rosanbo est composé de plusieurs corps de bâtiments construits du XVe siècle au XIXe siècle. Le château fort a été transformé en gentilhommière à partir de 1683[3].
Vaste quadrilatère aménagé sur six siècles et entouré d'un domaine, il constitue l'un des plus importants châteaux de Bretagne. Un bâtiment est ajouté au XVIIe siècle afin d'esquisser une cour fermée. Celle-ci est achevée au XIXe siècle. Au XVIIIe siècle, l'architecte Joubert crée de grandes fenêtres et des toits à la Mansart.
Les appartements intérieurs comprennent un salon XVIIIe siècle, une bibliothèque, une salle bretonne et les anciennes cuisines qui recréent l'atmosphère des pièces de service.
Le parc, situé dans l'enclos primitif du XVIIIe siècle, fermé par deux porches d'entrée, a été redessiné par Achille Duchêne au début du XIXe siècle. Il est construit autour de trois tapis de verdure et est ceint par des allées cavalières, elles-mêmes encadrées par des charmilles remarquables en cerceaux s'étendant sur 2,5 km.
Les terrasses et leur statuaire, les jardins, le grand et le petit parc, le colombier ont été inscrits monument historique le [3].