Le maître d'œuvre est inconnu ; cependant, le lieu a longtemps été la propriété de la famille Daniel de Boisdenemetz[2], qui a donné plusieurs maires à la commune de Cahaignes. En 1848, y est décédée la fille de la compositrice Marie-Emmanuelle Bayon et de Victor Louis, Marie-Hélène-Victoire, belle-mère d'Alexandre Armand, marquis de Boisdenemetz. Au début du XXe siècle, il est habité par le comte Henri de Cornulier († 1936), maire de Cahaignes, chevalier de la Légion d'honneur[3], fils de Gontran de Cornulier, et époux de Jeanne Daniel de Boisdenemetz. Au même titre que le château de Bois-Himont, le nom de l'architecte rouennais René Martin est associé à Cahaignes. Le couple Cornulier n'a pas d'enfants.
Depuis 1953, l'édifice se délabre au fil du temps. Son dernier propriétaire du XXe siècle, Ernest Hubert Jean Picot[4], s'est trouvé dans l'impossibilité définitive de l'entretenir à la suite de son départ en maison de repos[5].
Alors que le domaine part à vau-l'eau, le château devient une cible de l'exploration urbaine sous le nom de château des singes[6].
En , Taïg Khris, en acquérant le domaine, déclare vouloir « redonner sa splendeur à ce patrimoine en péril et l'ouvrir au public »[7].
À cette date, un chantier de réhabilitation est marqué par la présence d'échafaudages et d'indication à propos sur la grille d'accès.
Baignoire mise en scène en 2014.
Décor de boiseries d'origine.
Intérieur d'une pièce au rez-de-chaussée.
Site naturel classé
En 1953, le château et son parc sont l'objet d'un classement au titre des sites naturels[8].