Le cercle est fondé le [1],[2]. Il se donne comme objets de lutter contre le cléricalisme, puis durant la Première Guerre mondiale, adopte des positions antimilitaristes. Sa création précède de quelques années celle d'un autre club de Budapest, le Cercle du dimanche (1915). Karl Polanyi est l'un des membres fondateurs et son premier dirigeant[3],[4]. Michael Polanyi en fait partie, il donne occasionnellement des séminaires de physique et chimie[4]. George Pólya en est l'un des membres fondateurs[5].
Le cercle édite une revue, Szabadgondolat(hu) (Pensée libre) jusqu'en 1914 et reprend après une interruption en 1918.
L'organisation est interdite en janvier 1918, puis elle est restaurée brièvement durant la révolution des Asters en octobre 1918, pour être finalement dissoute définitivement le , peu après la création de la République des conseils de Hongrie[2],[6].
↑Elsa Boulet, « Gareth Dale, Karl Polanyi. A Life on the Left », Lectures, no Les comptes rendus, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMary Jo Nye, Michael Polanyi and His Generation: Origins of the Social Construction of Science, Chicago, University of Chicago Press, 2011, p.8, [lire en ligne]
↑ Gerald L. Alexanderson (dir.), The Random Walks of George Polya, The Mathematical Association of America, 2000 316 p. (ISBN978-0883855287) [lire en ligne]
↑Judit Meszaros, 'Ferenczi and Beyond. Exile of the Budapest School and Solidarity in the Psychoanalytic Movement During the Nazi Years', Routledge, 2014, (ISBN978-1782200000) p.68.
Karl Polanyi, « A Galilei Kör hagyatéka », dans Fasizmus, demokrácia, ipari társadalom: Társadalomfilozófiai írások, Gondolat, (ISBN978-9632817347), p. 193-213.
Márta Tömöry, Új vizeken járok. (A Galilei Kör története) Budapest, 1960.