Établi à partir de 1822 à Saint-Yon dans le quartier Saint-Clément de Rouen, il est le premier asile d'aliénés en France[1]. En 1845, l'établissement accueille plus de 600 malades[2]. À la demande du médecin-chef Parchappe, le conseil général de la Seine-Inférieure décide en 1849 de l'achat d'un nouveau site de 37 hectares au lieu-dit Les Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Les bâtiments de Quatre-Mares (1850-1854) sont dus à l'architecte Henri Charles Grégoire tandis que ceux de Saint-Yon (1875-1879) sont dus à Louis-François Desmarest. En 1864, l'asile accueille 1541 malades[3]. L'éditeur Eugène Forcade y est interné en 1868. Achille Foville fils (1831-1887) est le médecin-chef de l'établissement de 1872 à 1880.
En 1920, les asiles d'aliénés de Quatre-Mares[4] et de Saint-Yon[5], respectivement pour hommes et pour femmes, fusionnent sous le nom de « maison de santé départementale », devenue centre hospitalier du Rouvray[6].
Le musée Art et Déchirure, implanté au Centre hospitalier du Rouvray, expose une collection d'art singulier rassemblée durant les divers festivals Art et déchirure qui se sont déroulés depuis trente ans[8].
Notes et références
↑« De l’asile Saint-Yon au CH Rouvray, Rouen célèbre les 200 ans du 1er hôpital psychiatrique de France », Paris-Normandie, (lire en ligne)
↑Rapport d'observations définitives sur la gestion du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray, chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, , 22 p. (lire en ligne).