Les postiers appelaient communément ce centre de tri Nancy Gare (du fait de sa proximité avec la gare de Nancy) ou Nancy CTC (sigle de « centre de traitement du courrier »).
À sa fermeture, le centre disposait de trois machines de tri petit format « ELIT », et d'une machine ségrégatrice, redresseuse, et oblitératrice « NEC ».
Les activités de distribution du courrier de Nancy (code postal 54000) ont occupé un étage du centre de tri, jusqu'à leur départ en 1988 pour « Nancy RP » (recette principale), surnommée la « Grande Poste », située rue Maurice-Barrès. Jusqu'en 1990, à l'ouverture de la plate-forme colis de Bar-le-Duc, le centre disposait d'une machine prototype de tri paquet « PRYSME ». En 2003, l'extension du tri TG3 a nécessité l'installation d'un troisième ELIT.
Le Centre Pompidou a intégré le bâtiment dans sa collection d'architecture au travers de dessins présentant l'avant-projet, et la maquette du projet définitif.
En 2008, la Communauté urbaine du Grand Nancy a initié la réhabilitation du centre de tri du courrier en centre des congrès, et a confié les études et les travaux à l'architecte Marc Barani avec la collaboration de l'acousticien Francis Fontanez et l'agence de scénographie dUCKS scéno[1]. D'un montant de 55,6 millions d'euros pour une surface nette de 19 000 m2, le centre des congrès comprend deux amphithéâtres de 850 places et 300 places, une halle d'exposition, des salles de réunions modulables et un restaurant pouvant accueillir 1200 couverts.
Le centre des congrès a ouvert au public le 28 juin 2014.
Grégoire Allix, « À Nancy, la cathédrale industrielle en sursis », Le Monde, , p. 22 (lire en ligne)
Bibliographie
Joseph Abram, Claude Prouvé, le Tri postal de Nancy : Œuvre majeure des années 70, Paris, Jean-Michel Place, coll. « Architecture / archives », , 61 p. (ISBN2-85893-890-3)