Chaque année, une vingtaine d'étudiants du Sénégal ou d'autres pays de l'Afrique francophone, sont admis sur concours d'entrée[4] (oral et écrit).
Pendant les deux premières années, ils reçoivent une formation généraliste[5] sur le journalisme écrit, de télévision, de radio, d'agence et Web). En fin de deuxième année, une session intensive permet à chaque étudiant d'opter pour une spécialisation.
En troisième année, les étudiants se spécialisent dans l'un des médias suivants : presse écrite, télévision, radio. Pendant cette même année, les étudiants en presse écrite réalisent Les cahiers de l'alternance[6]. Il s'agit d'un ouvrage complet et bien documenté sur un sujet d'actualité, en collaboration avec la Fondation Konrad-Adenauer du Sénégal.
Comme mémoire de fin de cycle, chaque étudiant réalise une grande enquête sur le sujet de son choix. Cette grande enquête compte pour beaucoup dans la moyenne finale de l'étudiant. Au bout des trois ans d'études, un diplôme de journalisme et de communication, équivalent à la licence et signé par le recteur de l'Université Cheikh-Anta-Diop, est délivré aux étudiants.
Références
↑Simon Ngono, Vers la fin de la presse comme contre-pouvoir au Sénégal? Essai sur les liaisons dangereuses entre la presse et le pouvoir politique, Paris, L'Harmattan, , 108 p. (ISBN978-2-343-17758-8, lire en ligne), p. 7-14
↑Bassératou Kindo, « Eugénie AW Rokhaya, Directrice du centre d’étude des sciences et technique de l’information de Dakar (Sénégal) : J’ai fait la prison deux fois dans l’exercice de mon métier », LeFaso.net, (lire en ligne)