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Catherine est la seule à avoir été élevée par sa mère qui était devenue folle à la mort de son mari, alors que ses frères et sœurs, à l'exception de Ferdinand, ont été élevés par leur tante paternelle Marguerite d'Autriche. Elle restera enfermée à Tordesillas jusqu'à la fin de la régence de Maximilien Ier du Saint-Empire. Emprisonnée avec sa mère, elle eut une jeunesse sinistre n'ayant rien d'autre à faire que de parler à ses dames de compagnie ou regarder par la fenêtre. Ignace de Loyola songera à la libérer et à l'épouser.
Jean Antoine de Portugal (né le - † ,) inhumé à Santa Maria de Belém.
Après la mort de son mari, sa belle fille, Jeanne d'Espagne, réclame la régence pour son fils, Sébastien Ier de Portugal mais après une médiation menée par l'empereur Charles, celui-ci tranche en faveur de sa sœur contre sa fille qui n'a que 17 ans. Elle fut régente de 1557 à 1562. L'époque de la régence de Catherine correspond à l'expansion coloniale portugaise en Angola, au Mozambique, à Malacca et l'annexion en 1557 de Macao. Au niveau législatif, la plus grande partie de la régence est consacrée au développement des affaires de l'Église : nouveaux évêchés en métropole et en outre-mer, renforcement de l'Inquisition et extension de son pouvoir jusqu'aux colonies indiennes, ratification et application des décisions du concile de Trente, établissement d'une nouvelle université à Évora (1559) dont l'enseignement est confié à la Compagnie de Jésus. L'érection de la cathédrale Sainte-Catherine de Goa est commencée en 1562 pour célébrer la conquête de la ville par Afonso de Albuquerque en 1510.
Contrairement à certains descendants de la famille, l'endogamie de cette fratrie est très bonne. En effet, le coefficient de consanguinité de Catherine est de 1,6 %[N 1] tout comme l'implexe de 0.16 sur cinq générations mais de 0 sur quatre générations[2].
↑Calcul fait sur cinq générations alors que l'on trouve sur internet des taux différents : 3,19 % sur geneanjou et 2,62 % sur geneanet sans savoir sur combien de génération le calcul est fait.
Références
↑Les Cahiers de l'Histoire, novembre 1961, no 12 « Souverains et Gouvernements du Portugal » p. 61-62.
↑Sur cinq générations il y a 62 ancêtres dont 52 différents soit (62-52)/62=0.161290 et sur quatre générations il y a 30 ancêtres différents.
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre est strictement chronologique et défini par la date de naissance.