Construite vers 1893 sur les plans de l'architecte Jules-Godefroy Astruc, elle est inaugurée le et allouée aux pères jésuites de l'école Sainte-Geneviève. À la suite des lois sur la séparation des Églises et de l'État de 1905, les jésuites doivent la quitter. Elle est ensuite affectée en 1915 au culte maronite. En 1937, le foyer franco-libanais est établi autour de la paroisse. De 1990 à 1993, d'importants travaux sont réalisés dans l'église (toiture, verrière, rosace…).
Deux autres grandes églises maronites françaises s’appelant également Notre-Dame-du-Liban sont situées à Marseille et à Lyon. Plusieurs paroisses sont aussi en cours de construction. L'église parisienne demeure néanmoins l'église majeure des maronites en France.
L'église Notre-Dame-du-Liban a connu également un rôle culturel, pendant plus de trente ans, avec le label de musique classique Erato qui y a effectué la plupart de ses enregistrements. Plus de 1 200 disques y ont été enregistrés[réf. nécessaire], notamment par le flûtiste Jean-Pierre Rampal, le trompettiste Maurice André ou l'orchestre de chambre Jean-François Paillard.
↑Collectif d'auteurs, Miquel Barceló, Carnet de dessins - Expositions à la Galerie national du Jeu de Paume et au Centre Georges-Pompidou, Paris, éditions du Jeu de Paume et du MNAM, 1996 (ISBN2-908901-44-7), pp. 15-16.