Saint-Lizier, actuellement peu peuplée, fut du IVe au XIXe siècle le siège de l'évêché du Couserans. Le diocèse est aboli par le concordat de 1801.
C'est aujourd'hui une ancienne cathédrale, n'accueillant plus de cérémonies religieuses et étant partie intégrante du musée départemental du Palais des évêques de Saint-Lizier.
La cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède a été bâtie sur les hauteurs de Saint-Lizier dès la fin du XIe siècle, dans un style roman très simple de nef unique. Son mur sud prend appui sur le rempart romain du Bas-Empire, ce qui vaut à l'édifice un plan « tordu ».
Au XIVe siècle, la voûte de la cathédrale est rehaussée et atteint sa hauteur actuelle. Les trois chapelles latérales sont ajoutées également à cette époque-là.
Des décors muraux successifs ont été réalisés sur les murs et les voûtes de l'édifice depuis sa construction jusqu'au XIXe siècle.
Au début des années 1990, des traces de peintures anciennes sont découvertes dans la cathédrale lors de la restauration de boiseries. Deux campagnes de restauration successives (2003-2004 et 2009-2010) ont depuis permis de mettre au jour un ensemble monumental de peintures murales d'époque Renaissance. Ce décor avait été commandé par Jean d'Aule, évêque du Couserans de 1475 à 1515.
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L'orgue, les peintures, les deux vantaux sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[2].
Intérieur
Sur les peintures de la voûte sont représentés les fils de Jacob et des sibylles (12 hommes et 12 femmes) tenant des manuscrits où sont écrites des phrases en latin indiquant la venue du Sauveur.