Elle est embauchée au Monde en pour s'occuper de la rubrique « sidérurgie et machine-outil », avant de couvrir l'actualité parlementaire, le patronat et la gauche[1].
Cheffe adjointe du service politique du Monde, elle cofonde avec son confrère Abel Mestre le blogue « Droite(s) extrême(s) »[4] en . Elle et Abel Mestre indiquent être l'objet de mesures d'intimidations à la suite de leurs investigations dans ce domaine[5].
En 2011, elle publie avec Abel Mestre une enquête sur les réseaux du Front national. Ces deux spécialistes de l'extrême droite décryptent les jeux d'influence qui se tiennent autour de Marine Le Pen[6]. Pour Libération, l'ouvrage montre que derrière le « toilettage » politique opéré par Marine Le Pen se cache des « proches pratiquement tous issus des franges de l’extrême droite, parfois la plus radicale comme les anciens du Groupe union défense »[7].
Chef du service politique du quotidien à partir de 2016, elle devient directrice adjointe de la rédaction en 2018. Elle est désignée le pour succéder à Luc Bronner comme directrice de la rédaction en janvier 2021[8].
En janvier 2021, Caroline Monnot présente ses excuses pour avoir publié un dessin de Xavier Gorce pouvant « être lu comme une relativisation de la gravité des faits d’inceste, en des termes déplacés vis-à-vis des victimes et des personnes transgenres[9] ». Xavier Gorce quitte la rédaction du Monde en déclarant que « la liberté ne se négocie pas » et déplore la pression des militants des réseaux sociaux[10],[11].
Critiques
Caroline Monnot est critiquée pour un article qu'elle signe, en 2006, dans le quotidien français Le Monde. Selon l'observatoire des médias Acrimed, le contenu de l'article, portant sur les caravanes militantes de Lutte ouvrière (LO)[12], est basé sur de simples commentaires de forum[13].
Ouvrages
Avec Pierre-Angel Gay, François Pinault milliardaire ou Les Secrets d’une incroyable fortune, Paris, Balland, , 238 p. (ISBN2-7158-1213-2, OCLC41529784, BNF37041032).