Caroline Ida Ours naît en 1960. À partir de 1985, à vingt-cinq ans, elle travaille dans une entreprise familiale d'articles de sport[3]. Vingt ans plus tard, elle quitte son poste et devient commerciale dans une entreprise de sacs à main[3][pas clair].
À la suite d'une rupture d'anévrisme et d'un séjour à l'hôpital, elle se lance sur les réseaux sociaux et dans le mannequinat à 57 ans. Après un premier défilé au salon international de la lingerie, elle travaille avec plusieurs marques de ce domaine comme Darjeeling[4]. D'une taille 44, elle souhaite rendre visible tous les corps, et s'inscrit dans le mouvement body positive[5]. Caroline Ida Ours tient également un blog et un compte Instagram, où elle cherche à lutter contre l'invisibilisation des femmes de plus de 50 ans[2],[6] et à changer le regard sur la vieillesse[7]. Elle donne des conseils de beauté ou de mode, tout en abordant des sujets comme la sexualité et les relations amoureuses des sexagénaires[2]. Sa popularité sur les réseaux sociaux est soulignée par plusieurs médias[2],[4],[7].
La carrière de Caroline Ida Ours évoque celle d'autres mannequins senior qui arpentent les podiums[8], comme celles citées par Marie-France : Lauren Hutton, Yazemeenah Rossi, Linda Rodin, Jacky O’Shaughnessy, Carmen Dell’Orefine, Iris Apfel, Baddie Winkle - femme anonyme qui se fait un nom sur les réseaux sociaux - Gitte Lee, Tanya Drouginska.
Références
↑Bérangère Lepetit, « À 61 ans, ce mannequin casse les clichés sur les femmes de la génération «silver» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )