En 1962 il traverse l'Océan atlantique et signe à Toulouse, en première division, où il s'engage pour deux ans. Il y joue peu les premiers mois mais s'impose progressivement au poste d'arrière central, où il brille par sa dureté et sa puissance[8]. En 1967, le club fusionne avec le Red Star Olympique audonien et s'installe à Saint-Ouen. Carlos Monín et la plupart de ses coéquipiers poursuivent leur carrière dans le nouveau club, le Red Star FC. En septembre 1969, il a le malheur de briser la jambe de l'attaquant international français Fleury Di Nallo, un geste qui entretient sa réputation[3]. Monin joue ainsi en Division 1 jusqu'en 1973[9],[10], quand le club est relégué en deuxième division[8].
En 1974, il devient entraîneur de la réserve, avec laquelle il joue encore régulièrement. En 1978, le club dépose le bilan. Il reste cependant à Saint-Ouen et s'investit dans l'AS Red Star, nouveau club reparti de Division d'honneur, dont il est l'entraîneur-joueur la première saison.
Il est engagé en 1979 comme entraîneur par le Club athlétique de Mantes-la-Ville, ancien club de D2 tombé en quatrième division. Il y reste jusqu'à la saison 1983-1984[11]. Après la relégation du club en Division d'honneur 1984, il décide de rentrer au Paraguay[1].