Carlo Carrà

Carlo Carrà
Carrà en 1912.
Biographie
Naissance
Décès
(à 85 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Carlo Dalmazzo CarràVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Carra, CarloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Enfant
Massimo Carrà (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Conflit
Mouvement
Maître
Représenté par
Élève
Distinctions
Œuvres principales
Les Funérailles de Galli l'anarchiste, La Maîtresse de l'ingénieur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Carlo Carrà (prononcé : [ˈkarlo karˈra]), né le à Quargnento près d'Alexandrie en Italie et mort le à Milan, est un peintre et graveur italien, cofondateur du futurisme.

Proche des libertaires dans sa jeunesse, il terminera aux côtés des ultra-nationalistes lors de la montée du fascisme mussolinien.

Biographie

À l'âge de 15 ans, il travaille en tant que décorateur mural à Milan où il fréquente musées et galeries et découvre la peinture de Giovanni Segantini.

Entre 1899 et 1900, Carlo Carrà est à Paris pour décorer des pavillons de l'exposition universelle. Il se familiarise avec l'art contemporain français, notamment, l'impressionnisme.

Il passe six mois à Londres et fréquente des anarchistes italiens exilés.

De retour à Milan, il intègre l'Académie des beaux-arts de Brera où il suit les cours de Cesare Tallone (1906).

En 1910, avec Umberto Boccioni, Luigi Russolo et Marinetti, il signe le Manifeste de la peinture futuriste.

En 1915, Carrà et Giorgio De Chirico et son frère Alberto fondent le mouvement Pittura metafisica[1], reprenant le terme « métaphysique » écrit par Guillaume Apollinaire dans un compte rendu à l'occasion d'une exposition de tableaux de De Chirico au Salon d'automne de 1913 à Paris.

Comme beaucoup d'autres futuristes, Marinetti, le premier, mais aussi le peintre Giorgio Morandi, il est séduit par le fascisme de Mussolini. Il adopte des opinions réactionnaires jusqu'à devenir ultra-nationaliste et irrédentiste.

Outre ses peintures, on compte parmi ses réalisations de nombreux livres d'art. Il a également enseigné à Milan.

Œuvres

Notes et références

  1. Ils se réunissent chez Filippo De Pisis
  2. Aurélie Verdier « L'ABCdaire de Dada », Flammarion, 2005, page 8
  3. Gabriele Crepaldi « L'Art moderne 1900-1945 », Gründ, 2006, p. 228
  4. Crepaldi, op. cité, p. 229
  5. a b c et d Mazzariol
  6. Musée cantonal d'art de Lugano, Lugano : Carlo Carrà

Annexes

Bibliographie

  • (it) Giuseppe Mazzariol, in Pittura italiana contemporanea, Bergame, Istituto italiano d'arti grafiche, 1958.
  • (es) Juan Manuel Roca et Iván Darío Álvarez Escobar, Diccionario anarquista de emergencia, Bogota, Norma Editorial, 2008,, 276 p. (ISBN 978-958-45-0772-3, lire en ligne), p. 173.

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