Un nouveau découpage territorial d'Ille-et-Vilaine entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 18février 2014[3], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. En Ille-et-Vilaine, le nombre de cantons passe ainsi de 53 à 27. Le canton de Rennes-1 est recréé par ce décret.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Frédéric Bourcier et Béatrice Hakni-Robin (PS, 37,01 %) et Jocelyne Dansay et Yves Pelle (DVD, 22,76 %). Le taux de participation est de 48,19 % (13 122 votants sur 27 232 inscrits)[7] contre 50,9 % au niveau départemental[8] et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Frédéric Bourcier et Béatrice Hakni-Robin (PS) sont élus avec 61,77 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 45,62 % (7 011 voix pour 12 423 votants et 27 231 inscrits)[10].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[11]. Dans le canton de Rennes-3, ce taux de participation est de 33,07 % (8 851 votants sur 26 764 inscrits)[12] contre 34,85 % au niveau départemental[13]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Frédéric Bourcier et Béatrice Hakni-Robin (PS, 30,44 %) et Jeanne Larue et Nicolas Perrin (binôme écologiste, 30,19 %)[12].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[14], 34,98 % dans le département[13] et 33,49 % dans le canton de Rennes-3[12]. Jeanne Larue et Nicolas Perrin (binôme écologiste) sont élus avec 51,98 % des suffrages exprimés (4 033 voix pour 8 964 votants et 26 768 inscrits)[12],[15],[16].
la portion de territoire de la ville de Rennes déterminée par les limites des communes de Pacé, Montgermont, Saint-Grégoire et l'axe des voies ci-après : rocade Nord, avenue d'Île-de-France, square Y.-Le Moine, limites des terrains de la faculté de médecine et de la faculté des lettres, terrains d'emprise de la S. N. C. F. (le long de la ligne Rennes—Saint-Malo), boulevard Marbeuf, terrains d'emprise de la S. N. C. F. (le long de la ligne Rennes—Brest).
la partie de la commune de Rennes située au sud d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Noyal-Châtillon-sur-Seiche, route nationale 136, route nationale 137, avenue Henri-Fréville, boulevard Georges-Clemenceau, boulevard Émile-Combes, rue André-Rouault, boulevard Oscar-Leroux, rue Adolphe-Leray, boulevard Franklin-Roosevelt, rue de Vern, rue Martin-Feuillée, boulevard Léon-Bourgeois, rue de Châteaugiron, rue de la 87e-Division-Territoriale, rue Auguste-Pavie, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Cesson-Sévigné.
Les quartiers Rennais qui le composent sont ceux du Blosne, de Francisco Ferrer-Vern et celui de la Poterie.
En 2021, le canton comptait 43 915 habitants[Note 2], en évolution de +0,39 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[19].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[6].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.