Deux versions sont produites, une avec roues en fer et dotées de pneumatiques pour la traction automobile et l'autre avec des roues en bois pour la traction hippomobile[1].
Utilisation
159 étaient en service en 1939[2], dans les régiments d'artillerie organiques aux corps d'armée de l'Armée française[3]. Sa portée est inférieure à celle des canons allemands de même calibre d'alors[1]. Les canons capturés par les Allemands après la bataille de France sont réutilisés sous la désignation de 10.5cm schwere Kanone 332 (f), affectés à la défense côtière[2].
L'Armée roumaine en commande 180 exemplaires mais en reçoit seulement 132 avant le début de la Seconde Guerre mondiale[4]. Les livraisons continuent à petite échelle, douze canons étant livrés avant la défaite de la France en juin 1940[5]. La fabrication est ensuite reprise en France sous l'occupation allemande au profit de la Roumanie[6]. C'était le canon avec la meilleure portée utilisée par la Roumanie pendant la guerre. Dans les années 1980, les canons toujours en service sont modernisés avec des roues modernes et utilisés pour l'entraînement jusqu'à épuisement de leurs munitions[4].
↑ a et bPeter Chamberlain, Weapons of the Third Reich : an encyclopedic survey of all small arms, artillery, and special weapons of the German land forces, 1939-1945, Doubleday, (ISBN0-385-15090-3 et 978-0-385-15090-3, OCLC5071295)
↑ a et b(ro) Adrian Stroea et Gheorghe Băjenaru, Artileria româna în date si imagini, Editura Centrului Tehnic-Editorial al Armatei, (ISBN978-606-524-080-3, lire en ligne), p. 93
↑ a et bStephane Weiss, "Le jour d'après" : organisations et projets militaires dans la France libérée : août 1944 - mars 1946 (thèse), Université Lumière-Lyon-II, (HALtel-01419407), p. 673-674
↑Maurice Vaisse et André Bizard, L'Armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954) : adaptation ou inadaptation?, Brussels, Complexe, (ISBN9782870278109, lire en ligne), p. 186