Cette page présente les candidats à l'élection présidentielle française de 2017, dont le premier tour a lieu le et le second le , ainsi que les candidatures qui sont retirées ou n'ont pas abouti.
Parrainages
Candidats avec 500 parrainages validés
Le , le Conseil constitutionnel publie les noms des 11 candidats (classement selon le tirage au sort effectué par le Conseil) dont les 500 parrainages sont validés :
Les sondages le situent devant Jean-Luc Mélenchon et le candidat du PS, dans toutes les hypothèses[31]. En , un sondage le donne pour la première fois qualifié pour le second tour avec 24 % des voix, face à François Fillon (26 %), dans l'hypothèse où Arnaud Montebourg remporterait la primaire de la Belle Alliance Populaire et François Bayrou ne se présenterait pas[31]. Le sondeur Jérôme Sainte-Marie relève que « la concurrence directe d'Emmanuel Macron auprès d'une partie des électeurs de la droite et du centre. C'est moins remarqué, mais Emmanuel Macron prend aussi des intentions de vote à la candidate Bleu Marine [Marine Le Pen], grâce à sa posture anti-système »[32].
De nombreux observateurs soulignent ou s'interrogent sur la « bulle médiatique » dont il ferait l'objet[33],[34],[35] : Mediapart relève que « presque une cinquantaine de couvertures de magazine » lui sont consacrées entre et , contre « une poignée » pour Jean-Luc Mélenchon, bénéficiant d'intentions de vote moins élevées mais qui rencontre un succès similaire dans les meetings et sur internet[36] ; il recueille des soutiens y compris dans des titres de la presse américaine et britannique tels que le Financial Times ou Foreign Policy[37],[38]. Certains comparent sa dynamique et son positionnement à la candidature de François Bayrou en 2007 — ce dernier le critique vivement par ailleurs en le comparant plutôt à la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la même élection[36],[39].
L'assistance nombreuse à ses meetings est remarquée[40] : Le Monde affirme le 16 janvier 2017 que « personne, à droite comme à gauche, n’attire autant de monde »[41].
Après avoir apporté son soutien, Bertrand Soubelet prend ses distances avec Emmanuel Macron, de par « les ralliements successifs tous azimuts et symboliques à bien des égards, à commencer par ceux de l'actuel gouvernement »[68].
Le Parti socialiste décide en l'organisation d'une primaire les et [69] avec les partis alliés au sein de la « Belle Alliance populaire » (Parti radical de gauche et écologistes favorables au gouvernement). Selon le journaliste Emmanuel Berretta, la décision a été prise en concertation avec François Hollande, qui voyait alors dans la primaire un moyen de se relégitimer, dès le congrès de Poitiers en [70].
Nathalie Arthaud, déjà candidate en 2012 (0,56 %), est à nouveau investie par le parti d'extrême gauche Lutte ouvrière lors du congrès du parti, le [77]. En janvier 2017, elle indique que sa collecte de signatures est « au même niveau qu'en 2012 » et se dit « convaincue » de pouvoir se présenter[78]. Elle réunit ses 500 parrainages le 7 mars.
Philippe Poutou, déjà candidat en 2012 (1,15 %), est une nouvelle fois investi par le parti d'extrême gauche NPA, le [79]. Il lance une « alerte démocratique » en , craignant de ne pouvoir réunir suffisamment de promesses de signatures d'élus (il indique alors en avoir recueilli 200)[80].
Jacques Cheminade, déjà candidat en 1995 (0,28 %) et 2012 (0,25 %), président-fondateur du parti politique Solidarité et progrès, s'est à nouveau déclaré candidat[81]. En janvier 2017, il indique être « très au-dessus des 400 promesses écrites »[82] et annonce le 21 février avoir 500 promesses, ce qui lui permettrait d'être candidat pour la troisième fois[83].
Il a annoncé ne pas vouloir se présenter au prochain scrutin présidentiel en 2022, c'est donc sa dernière campagne présidentielle[84].
Jean-Luc Mélenchon, député européen, déjà candidat en 2012 sous l'étiquette Front de gauche (11,1 % des voix au premier tour), se déclare candidat lors du journal de 20 heures de TF1 le [87]. Il rejette l'idée de participer à une primaire à gauche par refus de se ranger derrière François Hollande si ce dernier en sortait vainqueur. Il décide de présenter une candidature « hors parti », en dehors du cadre du Front de gauche[88]. Marie-George Buffet plaide pour que le PCF le soutienne[89]. La campagne de Jean-Luc Mélenchon, soutenue par le Parti de gauche qu'il a fondé, la Nouvelle Gauche socialiste[90] et le mouvement Ensemble ![91], commence dès le début de l'année 2016 sous l'étiquette « La France insoumise » (LFI). Il annonce lui-même la « mort » du Front de gauche le , ce que Pierre Laurent a démenti par la suite[92],[93]. Il est régulièrement donné entre 13 et 15 % des intentions de vote dans les sondages, devant François Hollande : pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP, « c’est inédit dans l’histoire de la Ve République qu’un candidat [de gauche] non socialiste menace un candidat du PS »[94]. Avec un niveau similaire dans les sondages après le renoncement de François Hollande, il continue de devancer le candidat socialiste dans toutes les hypothèses jusqu'au premier tour de la primaire citoyenne organisée par le PS, mais est situé derrière Emmanuel Macron[95]. Il est le premier à annoncer avoir recueilli plus de 500 promesses de parrainage, en [96].
Le 16 octobre, la convention de lancement de campagne valide le programme co-construit entre les signataires de la France insoumise, certains socles programmatiques (dont l'Humain d'abord, programme de 2012) et des auditions d'intellectuels. Le 1er décembre 2016 sort en librairie L'Avenir en commun, le programme de la France insoumise. Il entre directement en 9e position des ventes de livres en France avec un tirage de 110 000 exemplaires la première semaine[97]. Le la chaîne YouTube du candidat atteint 200 000 abonnés, devenant la première chaîne politique française sur le site de vidéos[98]. Ses meetings rencontrent un succès d'affluence[36]. Il rassemble notamment 12 000 personnes à Lyon et 6 000 à Paris le 5 février 2017 lors d'un meeting tenu à Lyon et retransmis en direct à Paris par hologramme[99].
Pierre Laurent, sénateur de Paris, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) et président du Parti de la gauche européenne, souhaitait une « candidature commune d'alternative à gauche » avec « les autres forces du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon compris ; les écologistes ; et au PS, ceux qui sont prêts à rentrer dans ce processus »[100]. Le PCF exclut de participer à la primaire organisée par le PS[101] et hésite entre soutenir le vainqueur de cette primaire selon son profil (notamment s'il s'agit d'Arnaud Montebourg), Jean-Luc Mélenchon ou son propre candidat : dans ce dernier cas de figure, André Chassaigne s'est montré disponible[102] et Pierre Laurent n'exclut pas de se présenter[103]. En , Pierre Laurent indique qu'il va mettre en place une consultation interne pour que le parti puisse faire le choix entre un soutien à Jean-Luc Mélenchon ou à une candidature issue du PCF — mais susceptible de « se retirer au profit d'une candidature commune d'alternative à l'austérité ». Cette ouverture est perçue comme un soutien possible à Montebourg[104],[105],[106]. La conférence nationale du PCF désavoue son choix en optant à 53,69 % pour un candidat communiste ; mais les adhérents l'approuvent en votant à 53,6 % en faveur du ralliement à Jean-Luc Mélenchon[106],[107]. L'historien Roger Martelli souligne qu'en vue de la présidentielle, « le PCF apparaît profondément divisé, plus qu’il ne l’était en 2006-2007 à l’époque des collectifs anti-libéraux »[104]. Il réunit ses 500 parrainages le 14 mars[108]. Pamela Anderson apporte son soutien à Jean-Luc Mélenchon appréciant son positionnement concernant Julian Assange et les droits des animaux[109].
Après avoir publiquement exprimé son intérêt pour une candidature en 2016, évoqué la possibilité d'un rapprochement avec Emmanuel Macron puis soutenu Alain Juppé dans le cadre de la primaire des Républicains, Jean-Christophe Lagarde, président de l'Union des démocrates et indépendants, soutient le vainqueur François Fillon avec qui il cherche un accord sur « un projet législatif commun »[114],[115],[116],[117],[118]. La Croix souligne que l'UDI est « tiraillé entre le soutien qu’affiche son sommet à François Fillon et le penchant de sa base militante » en faveur d'Emmanuel Macron[119].
Le , lors de son congrès annuel, l'Alliance centriste (composante de l'UDI) a annoncé par les voix de Jean Arthuis et Philippe Folliot l'intention de présenter son propre candidat à la primaire de la droite et du centre de novembre, a priori Jean Arthuis lui-même[120]. Début septembre, Jean Arthuis renonce à participer à cette primaire et l'Alliance centriste acte le principe d'une participation à l'élection présidentielle[121], avant d'apporter finalement son soutien à François Fillon[122].
À la suite des révélations sur l'affaire Fillon, les intentions de vote pour François Fillon à l'élection présidentielle diminuent de cinq à six points au 1er février par rapport au mois précédent, se situant à ce moment-là environ au même niveau qu'Emmanuel Macron[123]. Un mois plus tard, son niveau dans les sondages a encore reculé, laissant de l'avance à Macron et arrivant à peu près au même niveau que Hamon[124]. Il réunit ses 500 parrainages le 1er mars.
Alexandre Jardin(168 parrainages répartis sur 60 départements) : écrivain et fondateur de l'association Bleu Blanc Zèbre, il se déclare candidat le samedi au micro de France Info[126].
Classement par ordre décroissant des parrainages validés au 18 mars 2017
Général Didier Tauzin(84 parrainages répartis sur 36 départements) : après avoir annoncé plusieurs fois qu'il pourrait être candidat avec son mouvement Rebâtir la France[128], il a confirmé sa candidature[129].
Michèle Alliot-Marie(74 parrainages répartis sur 42 départements) : ancienne ministre et députée européenne, présidente du parti Nouvelle France[130], elle a également annoncé sa candidature le , après le second tour de la primaire de la droite et du centre, à laquelle elle n'avait pas participé[131]. En , ses équipes assurent être sur le point de recueillir suffisamment de signatures[132].
Pierre Larrouturou(33 parrainages répartis sur 28 départements) : fondateur de Nouvelle Donne, il annonce « environ 300 parrainages » le 23 février.
Nicolas Miguet(15 parrainages répartis sur 12 départements) : fondateur et président du parti politique Rassemblement des contribuables français (RCF), ancien conseiller municipal de Verneuil-sur-Avre en 1989 et en 1995, il se déclare candidat le 10 février 2017[139].
Antoine Waechter(11 parrainages répartis sur 6 départements) : fondateur et président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), déjà candidat en 1988 (3,78 % des voix, avec l'investiture des Verts), il a été désigné candidat par le conseil national du MEI les et [140],[141].
Emmanuel Toniutti (9 parrainages répartis sur 5 départements) : 49 ans, entrepreneur, il annonce sa candidature lors d'une réunion de l'Union des entreprises des Alpes-de-Haute-Provence le [144].
Jacques Nikonoff(6 parrainages répartis sur 5 départements) : économiste altermondialiste, ancien dirigeant d'ATTAC et du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP), président du Parti de la démondialisation (Pardem) créé le [145], il présente sa candidature en au titre du « Rassemblement pour la démondialisation »[146].
Jean-Claude Martinez(3 parrainages répartis sur 2 départements) : juriste fiscaliste, ancien député européen et vice-président du FN[147],[148],[149].
Jean-Michel Levacher (1 parrainage) : directeur de la communication du groupe Matmut et rédacteur en chef de la revue Mamutinfo[158].
Alain Mourguy (1 parrainage) : 68 ans, commercial reconverti dans le bénévolat en milieu hospitalier, il se présente au nom de son parti l’Union des gens de bon sens[159].
Régis Passerieux (1 parrainage) : ancien cadre du PS, maire d'Agde de 1989 à 2001, avocat, énarque, il est, en 2017, consultant international pour entreprises, fondateur du Mouvement pour la Jeune République et membre du courant des Poissons roses[160].
Robert de Prévoisin (1 parrainage) : délégué général de l'Alliance royale, il s'est déclaré candidat à la présidence de la république lors de l'université d'été de son parti le et [161]. Il devient ainsi le seul candidat royaliste de cette élection.
Daniel Adam, 69 ans, philosophe, militant des droits de l'homme, porte-parole du mouvement « Le Peuple Président » et membre de l'Institut des hautes études sur la Justice originaire de Moyeuvre-Grande en Lorraine. Il déclare à l'issue d'une assemblée générale de cet institut être candidat à la présidentielle. Il se présente comme un « candidat de dignité morale »[162].
François Bervas, 81 ans, militaire à la retraite, « candidat le plus courageux depuis Bayard » et chef du mouvement « En avant »[163],[164].
Jean-Luc Berruet, 55 ans, membre du Parti socialiste[165], ancien conseiller municipal et dentiste à Saint-Dié-des-Vosges, favorable à la baisse démographique, pour le retour du service militaire, pro-nucléaire, a indiqué son intention de se présenter sans passer par la primaire initiée par son parti[166].
Yves Bontaz, 78 ans, homme d'affaires et candidat à la candidature en 2007 et en 2012, s'est de nouveau déclaré[167].
Jérôme Foucœur, conseiller municipal de Daglan (Dordogne)[173]. En 2003, il a été vice-champion de France de kickboxing et candidat à l’élection de Mister France.
« Lucius Liber », se présente comme étant écrivain. Il a déjà fait acte de candidature en 2012[181].
Jean Claude Matry, 62 ans, informaticien, ancien militaire, candidat « du bon sens »[182].
Jean-Pierre Mélia, 70 ans, ingénieur retraité et ancien participant à l'émission Pékin Express, a annoncé sa candidature pour son parti Le Vrai Rassemblement[183],[184],[185],[186],[187],[188].
William Rouanet, 41 ans, juriste et consultant en environnement et développement durable. Il est candidat pour son mouvement L'Autre voie de l'écologie[189],[190].
David Saforcada, 45 ans, ancien militaire, déjà candidat à la candidature en 2012, a de nouveau été choisi par le conseil national de France Bonapartiste[191].
Rafik Smati, 40 ans, président du groupe Aventers, est candidat pour son parti, Objectif France[192].
« Super Châtaigne », personnage masqué résidant en Ardèche (derrière le masque : Cyril Pommier, liste de gauche), actif localement depuis 2012 et décrit comme « écolo et antilibéral », a annoncé sa candidature début 2016 avec son association « Les Affranchis », en se revendiquant comme le « justicier du citoyen »[193],[194],[195].
Serge Tinland, 54 ans, formateur dans l’aéronautique, sans formation politique. Il promeut une démocratie participative basée sur l’économie sociale et solidaire[196].
La Vraie Primaire est une autre primaire ouverte à tous les citoyens se donnant pour objectif l'émergence d'un candidat issue de la société civile. Lancée fin par deux consultants, Emile Servan-Schreiber et Alexandre Malfaye, elle n'a à la mi-juin de la même année que deux candidats, ceci s'expliquant par le fait qu'il faille payer des frais d'inscription de 500 €, au contraire de LaPrimaire.org où l'inscription est gratuite[197],[198],[199]. Son objectif a évolué durant l'été 2016 afin de soutenir des candidats sur des projets plus locaux plutôt que de se focaliser sur l'élection de 2017[200].
La Primaire des Français, lancée le , est un projet réunissant les mouvements Génération citoyens, Cap21, Nous Citoyens, Bleu Blanc Zèbre, Le Pacte civique et La Transition, dans l'optique de présenter un candidat par le biais d'une primaire citoyenne[201],[202]. L'un des mouvements, La Transition, avait déjà prononcé le souhait d'organiser des primaires pour sélectionner son candidat dans la société civile[203],[204].
LaPrimaire.org, sous la direction de l'association Democratech, met en place l'organisation d'une primaire ouverte[205],[206],[207],[208],[209], à toute personne normalement éligible, au sein de la société civile. La liste des candidats sélectionnés pour la primaire a été publiée fin et la sélection du candidat définitif pour l'élection présidentielle a lieu jusqu'au [210]. La gagnante de cette première primaire citoyenne est Charlotte Marchandise[211].
Candidatures annoncées puis retirées
En faveur de François Fillon
Paul Mumbach, maire (régionaliste) de Dannemarie (Haut-Rhin), président de l'association des maires ruraux du Haut-Rhin, cofondateur de la Fédération démocratique alsacienne (formation hostile à la création de la région Grand Est) et président-fondateur du mouvement des « Fédérés », annonce sa candidature en [212], après avoir reçu le soutien du président du Mouvement Franche-Comté[213]. L'élu alsacien, qui avait initialement soutenu la candidature de Christian Troadec, s'est déclaré prêt à s'effacer au profit du régionaliste breton si celui-ci clarifie son positionnement politique[214]. Il retire sa candidature le 17 mars, reconnaissant ne pas avoir assez de parrainages[215]. Il obtient quand même 14 parrainages, dont 12 dans le Haut-Rhin. Le 11 avril 2017, il appelle « tous ceux qui aspirent à plus de décentralisation et à plus de démocratie locale et participative, et en particulier les Alsaciens » à voter pour François Fillon[216]
Henry de Lesquen, classé à l'extrême droite, se présente comme un candidat « national-libéral »[217]. Une pétition (qui rassemble 83 000 signatures en ) est lancée contre sa candidature, notamment pour des propos racistes[218]. Il retire sa candidature en faveur de François Fillon le [219].
François Bayrou, président du Mouvement démocrate et maire de Pau, déjà candidat en 2002 (6,84 %), 2007 (18,57 %) et 2012 (9,13 %), envisage une candidature. Il avait annoncé y renoncer si Alain Juppé remportait la primaire des Républicains, auquel cas il l'aurait soutenu[220]. Il critique vivement à la fois Emmanuel Macron et François Fillon, tout en estimant que « la France a besoin d’alternance » et que « l’idée de rassemblement [l]’intéresse, à la condition que le projet vaille la peine »[221]. Les sondages d’intentions de vote le situent entre 5 et 7 %, en mesure d'affaiblir François Fillon et Emmanuel Macron[221],[32],[222]. Il annonce, au cours d'une conférence de presse le 22 février 2017, qu'il ne sera pas candidat et qu'il va proposer une alliance avec Emmanuel Macron, que ce dernier accepte dans la journée[223].
Sébastien Nadot, professeur agrégé d'éducation physique et sportive et écrivain. Il est également docteur en sciences sociales. Il a déclaré sa candidature le 10 mai 2016[224]. Il se présente au nom du Mouvement des progressistes (MdP) pour représenter les citoyens en mettant en avant son ancrage dans la vraie vie. Il a répondu à l'appel à l'unité de la Belle Alliance Populaire en voulant participer à la primaire[225], mais il en a été exclu par la haute autorité chargée de l'organisation de la primaire, du fait de la volonté manifestée trop tardivement par son parti de rejoindre la BAP. Il a donc repris sa campagne sans passer par la primaire[226]. Le 27 février 2017, il renonce à sa candidature et rallie celle d'Emmanuel Macron[227].
Olivier Régis, ancien membre des Républicains, conseiller municipal de Bezons[228]. Début janvier 2017, il revendique 750 parrainages[229]. Il se retire le , regrettant que « les promesses ne soient que des promesses »[5]. Il recueille finalement 7 parrainages.
Yannick Jadot. À la suite de la défection de Nicolas Hulot, le parti Europe Écologie Les Verts décide d'organiser une primaire ouverte les et afin de désigner son candidat. Le candidat désigné à l'issue du processus est Yannick Jadot, député européen. Karima Delli, Cécile Duflot et Michèle Rivasi étaient également candidates à cette primaire[230]. En janvier 2017, EELV indique disposer de « 250 signatures sûres », dont « deux tiers d'élus EELV », et s'inquiète de ne pouvoir en réunir un nombre suffisant[231]. Le , les électeurs de la primaire de l'écologie adoptent par 89 % des voix le principe de recherches de convergences avec Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, candidat socialiste issu de la primaire citoyenne, qui a développé un discours très écologiste[232]. Le 23 février 2017, Yannick Jadot officialise son retrait pour s'allier à la candidature du candidat du PS, Benoît Hamon[233]. Le retrait de la candidature de Yannick Jadot est approuvé le par 79,53 % des voix des électeurs de la primaire de l'écologie s'étant exprimés[75]. Il obtient néanmoins 5 parrainages.
Sébastien Taupin, ingénieur de 22 ans et président du mouvement citoyen centriste Le Réveil de la France (LRF), a annoncé sa candidature en binôme avec son frère jumeau Nicolas Taupin en [236],[237],[238]. Ils se retirent le 15 mars 2017 et soutiennent Jean Lassalle[239].
Naea Bourgeois, ancien directeur de cabinet de Francis Sanford, s'est déclaré en juin 2016 candidat à Papeete en réaction à celle d'Oscar Temaru[240],[241]. Il retire sa candidature début octobre[242].
Maxime Verner, déjà candidat à la candidature en 2012, s'est de nouveau déclaré[247], en passant cette fois par la Primaire.org, dont il est le premier candidat qualifié[248]. Il décide néanmoins de ne pas participer à l'ensemble du processus de sélection, et reprend sa liberté début octobre[249]. Début février 2017, il décide finalement de ne pas participer à cette élection[250].
François Vigne, 46 ans, marié et père de quatre enfants, entrepreneur et président de La France en marche[251]. Il renonce à sa candidature le 3 mars et appelle les maires à parrainer Alain Juppé (avant l'annonce de son retrait définitif)[252].
Michael Goué, 30 ans, troisième adjoint et parrainé par le maire de Tousson[253].
Jean-Luc Millo, 45 ans, maire de Olivese depuis 2014. Il s'est auto-parrainé[254].
Bernard Trambouze, maire de Vielle-Saint-Girons. Il ne voulait parrainer aucun candidat déclaré à l’élection présidentielle. Il s’est donc amusé à s’auto-parrainer[255].
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↑Bastien Bonnefous et Cédric Pietralunga, « Emmanuel Macron (enfin) candidat à l’élection présidentielle », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
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↑Raphaëlle Besse Desmoulières, « Lutte ouvrière : Nathalie Arthaud annonce sa candidature à la présidentielle », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
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