À l'entrée du camp, sur le territoire de Balan, se trouve une chapelle. Elle est d'abord destinée au culte catholique, pour les militaires du camp ; néanmoins, certains offices communs à toute la paroisse, y conduisent des paroissiens de La Valbonne, de Balan et de Béligneux[a 2].
Histoire
Implanté à la fin du XIXe siècle, le camp est d'abord constitué de tentes de toile pour le casernement des troupes[b 1] puis de baraquements ; des aménagements plus importants auront lieu dans les années 1960[b 1].
L'école d'application pour le tir de l'infanterie était située sur le camp, au début du XXe siècle[réf. souhaitée].
L'Armée de Vichy aux ordres du maréchal Pétain se reconstruit progressivement. La plupart des cadres lui restent alors fidèles. Le 61e régiment d’artillerie est recréé au camp de La Valbonne, le , par changement de nom du régiment d’artillerie de la 7e région, lui-même issu du 8e RAD. Deux groupes stationnent avec l’état-major à La Valbonne, un troisième s’installe à Sathonay-Camp, au Nord de Lyon. Une batterie sur les neuf est tractée, les autres sont hippomobiles. Mille deux cents hommes, six cents chevaux et trente-six canons composent ses effectifs.
En 2010, le film Les Lyonnais de Olivier Marchal est partiellement tourné au camp de La Valbonne[5]. À noter, que ce film a été partiellement tourné dans d'autres lieux de l'Ain, en particulier à La Boisse[6] (lycée de La Côtière).
Florent Manaudou (champion olympique de natation en 2012) également soldat de l'Armée de terre (68e RAA) est affecté au camp de La Valbonne[8],[9].
Références
Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel : Montluel, Balan, Béligneux, Bressolles, Dagneux, La Boisse, Niévroz, Pizay, Sainte-Croix, , 296 p. (ISBN2-907656-30-9 et 2-907656-30-9)
François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN2-84147-177-2)