En 408 av. J.-C., Iullus est élu tribun consulaire avec deux autres collègues patriciens également, Caius Servilius Structus Ahala et Publius Cornelius Cossus, après cinq années successives où ce sont des consuls qui ont été élus[2]. L'élection de tribuns consulaires en 408 inaugure une période où cette magistrature est utilisée plus régulièrement et où le nombre de tribuns élus chaque année augmente progressivement. Caius Servilius Ahala nomme Publius Cornelius Rutilus Cossus dictateur pour mener à bien une campagne militaire contre les Èques et les Volsques, malgré l'opposition de Iullus et de son collègue et des vifs débats qui s'ensuivent[2],[a 1]. Une fois dictateur, Publius Cornelius prend Ahala comme maître de cavalerie[1]. Après avoir remporté plusieurs victoires sur les Èques et les Volsques[2], le dictateur et son maître de cavalerie reviennent à Rome et abdiquent[a 2].
Iullus devient censeur en 393 av. J.-C. avec Lucius Papirius Cursor pour collègue. Les censeurs nomment Lucius Lucretius Tricipitinus FlavusPrinceps Senatus. Iullus meurt au cours de son mandat, en 391 av. J.-C., peut-être des suites de la famine et de la peste qui se sont répandues sur le territoire romain, après une période de sécheresses et de fortes chaleurs[a 4]. Il est remplacé par le censor suffectusMarcus Cornelius Maluginensis[4]. C'est durant ce lustrum que Rome est mise à sac par les Sénons de Brennus, conduisant les Romains à remettre en question ces substitutions. Ils établissent comme règle que lorsqu'un des deux censeurs meurt durant son mandat, l'autre doit abdiquer[5],[a 5].
(en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p. (lire en ligne)