Le père de Cai Chang est progressiste et sa mère, Ge Jianhao(zh), s'assure qu'elle aille à l'école bien que celle-ci ne la rejoint qu'à l'âge de 11 ans[1]. C'est là qu'elle rencontre de nombreuses autres femmes radicales telles que Xiang Jingyu. Mao Zedong est ami avec son frère Cai Hesen[1].
Xiang Jingyu devient la femme de ce dernier mais ils disparaissent en 1928 et 1931, exécutés par le Kuomintang[1].
À la suite du décès de son père, sa mère déménage à Changsha, dans le Hunan, et sa maison devient un salon politique où de futurs dirigeants chinois se rencontrent[1]. Elle devient professeure de sport et adhère au Parti communiste chinois en parallèle[2].
Formation
La fin de la Première Guerre mondiale crée une forte demande de travailleurs non qualifiés et des programmes sont mis en place pour les attirer. Cai Chang et son frère partent ainsi étudier en France avec l'aide du mouvement Travail-Études[1]. Elle y rencontre son futur mari, Li Fuchun, au collège de Montargis, qui lui aussi fait partie d'une communauté chinoise du Hunan[1].
Elle a fait partie des 8e, 9e, 10e et 11e Comités centraux du PCC et a également été membre du Comité permanent des 1re, 2e et 3eAssemblées nationales populaires, puis vice-présidente du Comité permanent des 4e et 5e Assemblées[4],[5].
Vie privée
En 1922, Cai Chang se marie avec Li Fuchun, un homme politique communiste chinois[2].
Bibliographie
(en) Helen Foster Snow, Women in modern China, Pékin, Foreign Language Press, , 296 p. (ISBN7-119-03536-3), p. 261-276
↑ abcd et e(en) Helen Rappaport, Encyclopedia of Women Social Reformers : Cai Chang, Santa Barbara, California, ABC-CLIO, (ISBN1-57607-581-8), p. 125–126